one month to be forgiven { EN PAUSE }

• chapitre cinq •

Carmela
3 Janvier 2024 : 10h00
Séville - Espagne

Katarina m'a déposer hier soir et Gabriella m'a donner une bonne leçon de moral. 

Actuellement en train de déguster les céréales lion au caramel dans un grand bol de lait, je scroll sur les réseaux, principalement Instagram et tiktok.

Je voie que fabricio et Louiza s'amuse bien, temps mieux pour eux, parce que moi mon cauchemars d'enfance à refait surface.

Mathias s'installe en face de moi, son café en main et me scrute.

_ Bonjour, toi.
_ Bonjour à toi aussi, Mathias.
_ Je peux te prendre un peu de céréales ?
_ Comment puis-je refuser si tu a déjà le paquet en main.
_ Pas faux. Dit-il en versant une quantité dans son bol

De mon côté, mon portable vibre entre mes main, j'aperçois une notification.
Un message.

Numéro Inconnu :
Soit prête pour midi, j'espère que l'infirmière n'est pas dans ton lit.

_ Gabriella ! Hurlais-je

Elle dévale les escaliers et nous rejoins dans la cuisine.

_ Dit moi pas que tu a oser lui donner mon numéro.
_ Carmie, ce sera beaucoup plus simple.
_ Je déteste quand tu a raison.

Moi :
Tu à de la chance,
elle viens tout juste de partir.

El diablos :
Midi dehors, je ne t'attendrais pas.

J'ai deux heures devant moi pour me préparer, je monte en vitesse prendre une douche bien chaude.
J'enfile un pantalon large bleu foncée et une chemise marron.

J'attaque mes cheveux en chignon désordonnée puis je me maquille légèrement.
Avant de quitter ma chambre, je me parfume

Au alentours de 11h50, je récupère mon petit sac puis rejoins le devant de la maison, ne voulant pas contrarier le diable, je préfère être en avance.

Midi pile, sa voiture se gare devant, elle me fis signe de monter. Je me place alors côtés passager sans un mots.

Elle démarre n'oubliant pas de souffler à plusieurs reprise, rendant la tension encore plus palpable.

_ Donc... où va t'on ? Tentais-je
_ Choisir la pièce montée.
_ Génial.
_ Ouai, génial.

Une conversation bien sympathique.

_ Alors, bien dormis avec ton infirmière ?
_ Pourquoi es-tu si obsédée par cette femme ?
_ Ce n'est clairement pas elle qui m'obsède.

Waw, cette phrase porte à confusion.
Je me glisse bien au fond du siège, sa main frôle ma cuisse en passant la cinquième vitesse, je l'éloigne rapidement en dérivant mon regard vers la fenêtre.
Pourtant ça ne l'empêche pas de la poser complètement dessus.

Cette fois-ci, mon regard se bloque sur sa main et sur son pousse faisant des cercle.
Elle l'a remonte doucement, ma respiration se bloque.

Elle dirige le bout de ses doigts vers l'intérieur de ma cuisse, seulement avant qu'elle n'est pu atteindre son but, je la repousse violemment.

_ Je peux savoir à quoi tu joue, au juste ?
_ Détend toi, nous allons passer un mois ensemble, autant bien commencer. Dit-elle accompagnée d'un sourire narquois
_ Tu me répugne. Dis-je en la fusillant du regard
_ Ne dit pas des choses que tu ne pense pas, mon ange.

Elle remet ses deux mains sur le volant, un léger rire passe la barrière de ses lèvres.
Cette femme m'agace du plus haut point.

Enfin garée, nous descendons de l'habitacle sans un mot de plus, nous arrivons à un passe piéton.
Je remarque la pâtisserie en face.

_ Tu préfère que je te tienne la main pour traverser, ou alors.. je peux la mettre autre part, à toi de me dire.
_ Garde tes mains baladeuses dans t'es poches, si t'a pas envie que je te les amputes, Katarina.
_ On est à fleur de peau ?
_ Je dirais qu'on est plus anti-pourriture, en l'occurrence... Toi.
_ Tu me brise le cœur, mon ange.

La bonhomme passe au vert, je ne répond pas et ne l'attend pas pour traverser, je regagne la boutique, Katarina sur mes pas.

Celle-ci s'approche du comptoir, discutant avec la femme qui se tenait derrière celui-ci.

Elle part dans l'arrière boutique et reviens avec plusieurs boîte de gâteaux.

_ Prête pour une dégustation ? Me demande t-elle le regard remplis de désirs
_ Je t'ai dit d'arrêter, c'est de l'harcèlement à ce stade. Dis-je en partant vers une des tables

Katarina rigole et s'excuse auprès de la dame, elle récupère les 3 boîtes et viens s'installer à table, bien trop proche de moi.

_ T'aime jouer à ce que je voie.
_ goûtons ces gâteaux. Dis-je en récupérant la boîte au sommet

Je tombe sur une part d'un cake layer à la vanille.
J'en prend une bouchée, mes papilles gustatives rentre en extase avec ce goût merveilleux.

_ C'est un délice. Soufflais-je
_ Vraiment ? Laisse moi goûter.

Je lui tend la boîte, mais au lieu de la prendre, elle s'approche dangereusement et dépose ses lèvres contre les miennes.
Ma main lâche automatiquement la boîte qui retombe sur la table.
Je n'arrive pas à reculer ni même à refuser.
J'en veux plus.

Une de ses mains se pose sur ma hanche, l'autre retiens mon visage près du siens.
Elle demande accès à plus, ce que j'accepte sans réfléchir mais à bout de souffle, elle se détache de moi.

_ Tu à raison, un vrai délice.

Mes joues chauffent, elle laisse échapper un ricanement tout en collant son front contre le miens.
Mais ce n'est pas ça qui m'attire le plus, mais plutôt toutes les personnes présentes dans cette pâtisserie nous applaudissent.
Un vrai cauchemars.

À suivre ...