Chapitre 4

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Quand ce personnage fut parti, je rentrai à l'intérieur en vitesse. Il fallait que je sorte le plus de personnes d'ici avant qu'ils ne meurent tous.

En entrant je vis le désastre. Des corps inertes au sol, des marres de sang et la panique qui se lisait dans les yeux des demeurants. Heureusement, dans la foule, je pus apercevoir Wesley qui était entouré d'hommes de main.

Tous tiraient dans la même direction. Face à eux, trois hommes ayant chacun une arme. Ils cherchaient juste à abattre le plus de gens.


— WESLEY, criai-je.

Il ne se retourna pas mais je savais qu'il m'entendait.

— NE LES ÉLIMINEZ PAS, JE VEUX JUSTE SAVOIR POURQUOI DONC CAPTUREZ LES TOUS.

Il me fit un signe de la main et j'accourus vers les escaliers. Il fallait que je sorte Ava d'ici. En entrant une nouvelle fois dans sa chambre, elle était toute endormie.

Malgré le bruit des tirs, je la réveillai toute en douceur, je ne voulais pas la brusquer. Elle était encore assez troublée, mais elle ne posa pas de questions et me suivit. Dieu merci, elle avait repris des forces, ce fut plus facile de l'amener dehors, on emprunta la porte de la cuisine qui menait directement au jardin.

Je la conduis puis l'installa dans la voiture et je dis à mon chauffeur de l'emmener dans ma résidence privée et ils partirent aussitôt. Très peu de personnes savaient que je possédais une maison à moi seule, étant donné que j'étais toujours chez mon père. Il m'en avait fait cadeau à mon 17ème anniversaire.

En entrant dans la cuisine, je ne pris pas le temps d'aller chercher mes dagues. J'agrippai trois grands couteaux et je sortis en trombe de la pièce pour rejoindre Wesley et les autres. Je remarquai qu'il y avait encore plus de blessés dont beaucoup d'hommes qui accompagnaient Wesley.

Une haine terrible me monta, des personnes qui n'avaient rien demandé, des parents qui étaient censés retrouver leurs enfants après. Quel genre d'homme incapable et lâche envoie ses  propres hommes, sans même venir se présenter devant le carnage qu'il commet.

Sans réfléchir, je m'approchai d'un des trois meurtriers par derrière, et je lui tranchai le cou, sous les regards ébahis. Il fallait que nous vengions tous ces pauvres gens qui n'avaient rien demandé mais qui n'étaient désormais plus de ce monde.

J'avançai progressivement vers mes hommes en prenant soin d'esquiver tous les tirs que m'envoyaient les deux autres hommes.

— J'avais dit tout à l'heure que je voulais tous les voir vivant, mais plus maintenant. Finalement, je n'en veux qu'un seul et se sera toi, je pointai l'un de mes couteaux vers l'un des deux.

En même temps, ils pointèrent chacun leur arme dans ma direction.

— Par contre toi mon chou, je vais te tuer. Juste en voyant ta gueule de chien, je sais déjà que tu ne me serviras à rien, tu seras juste un boulet. Dommage pour toi, ici il n'y a que des gens qui accomplissent des choses ici, alors que toi.... Tu vas juste mourir. Wesley maintenant !

En une fraction, je jetai mon couteau en visant le torse de ma proie pendant que Wesley et les autres se ruèrent vers l'autre. On lui prit d'abord son arme, puis ils le rouaient de coups. Je me dirigeais vers ma proie, son corps flottait dans une marre de sang. Il n'était pas mort, il se contentait simplement de cracher du sang. Je m'agenouillais à son niveau.

— T'inquiète pas mon chou, on va tous mourir un jour sauf que toi, tu partiras avant nous et t'en fait pas ton chef te rejoindra très bientôt.

— Pétasse, tu ne sais même pas à qui tu t'attaques, ils t'achèveront avant même que ton plan pour les abattre ne soit fini, cracha-t-il avec difficulté.

Flamme NoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant