Lonely Girl

Chapitre 1

Une chose me poursuit... je cours a travers une immense foret, tout ce que je vois ce sont des arbres a perte de vue, aucune cachette, aucune échappatoire, qu'est ce que je vais faire ? ça se rapproche... réfléchis Théa, réfléchis bon sang ! Là ! Une cabane en bois ! Elle apparaît sous mes yeux et je reprends ma course en sa direction. Et si ce n'était pas ouvert ? Tant pis pas le temps, je le sens, c'est à quelques mètres derrière moi. Je pose ma main sur la poignée, l'abaisse et la porte s'ouvre. Avec soulagement et précipitation je m'engouffre dans la cabane sans même demander s'il y a quelqu'un, ma seule préoccupation trouver une armoire, quelque chose ou me cacher de cette chose qui me poursuit. Je trouve ce que je cherche dans une petite chambre, je me glisse a l'intérieur de l'armoire en me faisant la plus petite et discrète possible. Je tente de calmer ma respiration et de reprendre mon souffle mais au même moment j'entends le grincement de la porte d'entrée de la cabane, la chose est rentré, il m'a trouvé et j'en suis terrifier. Je retiens mon souffle, posant moi même ma main sur ma bouche. J'ai peur... boum-boum... boum-boum... boum-boum... je sens mon cœur cogner encore et encore dans ma poitrine, vais-je mourir ? C'est la porte de la petite chambre qui s'ouvre maintenant, comment cette chose sait-elle que je suis la ? Les bruits de pas se rapproche. Je vais mourir. Ça s'arrête devant l'armoire et je vois son ombre, je vais mourir !!! je serre contre ma poitrine un petit objet dont je ne connais pas le nom, je ferme les yeux si fort que ça me fait mal, je ne veux pas voir. La porte de l'armoire s'ouvre lentement en un petit grincement et...

Je me réveil en sursaut et en sueur. Rapidement je regarde autours de moi pour m'apercevoir que je suis en réalité dans ma chambre, au chaud, dans mon lit. Je dépose ma main sur mon cœur en refermant les yeux, je le sens, il tambourine dans ma poitrine. Doucement ma respiration reprend un rythme normal, tout va bien, ce n'était qu'un cauchemars étrange. Je sens une douce chaleur me caresser la peau, alors je profite de ce moment et focalise mon attention sur la légère lumière dorée qui filtre a travers mes paupières et qui me réchauffe un peu le cœur au passage. Qu'est ce que c'était que ce cauchemars ? Qu'est ce que ça voulait dire ? Je me pose toujours plein de questions après un rêve ou un cauchemars, bien que comme vous je préfère les rêves, ces derniers temps je fais de plus en plus de cauchemars. Après quelques minutes la chaleur se retire laissant un froid désagréable derrière elle. Il y a sûrement un nuage qui passe devant le soleil actuellement.

J'ouvre les yeux et waouh ! quelle magnifique plafond... je me tourne pour attraper mon téléphone, il est neuf heures, nous sommes dimanche, je n'ai aucune notification. Jusque la rien d'étonnant puisque je n'ai pas d'amis, je me demande a quoi est ce que je m'attendais. Je me relève et m'assois dans mon lit, en face de moi se trouve une grosse larve qui elle dort encore cette chanceuse. C'est ma petite sœur, enfin petite, elle a dix sept ans quand même. Elle s'appelle Zoey et c'est un minimoys un peu teigneux, faut pas trop l'embêter quoi. On partage notre chambre depuis toujours, on a quelques moments cool parfois ensemble mais la plupart du temps c'est chacun de son côté et puis voilà. Ce qui introduit bien ma famille dans sa globalité finalement, chacun pour soi mais faisons semblant devant les autres qu'on s'aiment et qu'on est une belle et grande famille unis. Ah oui, parce que je n'ai pas que le minimoys comme sœur, il y a également ma grande sœur qui s'appelle, Louise et qui a vingt-huit ans, elle c'est la marmotte, je vous laisse faire vos déductions. Ensuite nous avons, Thomas, mon grand frère de vingt-six ans, lui c'est le génie et Mathis, mon petit frère, vingt ans, le geek. N'oublions pas mes parents, Jacques et Marie, quarante neuf ans et cinquante deux ans pour leurs part. Moi, c'est Théa, j'ai vingt-deux ans et si vous souhaitez tout savoir, on m'appelle la chialeuse... encore une fois faîtes vos déductions vous même, je vais pas vous mâchez tout le travail non plus. Je disais donc que cette famille n'en ai une selon moi que d'apparence et sans vouloir jouer les victimes, je suis le mouton noir. La fille bizarre dont on ne sait pas trop quoi faire, pas trop de style, pas très jolie, même un peu raté sur les bords, bah c'est moi quoi. Enchantée.