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Il me refait face et ses yeux sombres croisent les mains. Il s'assoit sur le lit et m'indique une chaise du menton en m'ordonnant de m'asseoir. J'obéis. Le contact froid de la chaise me brûle le dos et mes plaies se rouvrent. Je dissimule tant bien que mal ma douleur et l'écoute.

- Comment es-tu arrivée ici ?

- J'échappais à une personne qui voulait me frapper, et qui à finalement faillis me tuer... J'ai sautée dans un train qui arrivait, et je me suis endormie. Quand je me suis réveillée, j'étais ici.

- Pourquoi voulait-t-il te frapper ?

- Ce n'est pas vos... tes problèmes, dis-je les larmes aux yeux.

- Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser, mais j'ai besoin de savoir. Qui est la personne qui a failli te tuer ?

- Jacob Hydenn...

- Jacob Hydenn ? Tu le connais ?

- Oui.

- Y'avait-il des comportements que tu trouvais étrange venant de lui ?

- Je...

Une larme s'écoule de ma joue et je tremble de tous mes membres.

- J'ai besoin de savoir, insiste-t-il.

- Oui. Une boite en métal, marquée d'un signe de radioactivité et d'une bombe, qu'il transportait. Il était nerveux, ces temps-ci, et s'exprimait mal au conseil. Lui qui d'habitude parle d'un langage si soigné, parlait comme un illettré.

- Sais-tu ce qu'il y a dans cette boite ?

- Non.

- Le lui as-tu demandé ?

- Négatif.

- Que disait-t-il lors de ce conseil ?

- Je n'ai pas bien entendu, mais il me semble que Monsieur Hydenn parlait de l'avenir de la société, comme toutes les fois. Puis, si mes souvenirs son bons, il s'est retiré avec les autres membres du conseil et les disciples de la nation franchesque pour parler entre eux, c'est tout ce que je sais.

Il se lève, s'appuie avec l'avant-bras sur le mur et cache sa tête dedans. Il est désormais dos à moi. Je parle.

- Que se passe-t-il ? Que vont-ils faire ?

- Sais-tu pourquoi nous sommes bannis ?

- Oui, car vous avez profité de votre force et de votre art du combat pour essayer de détruire la Franchesqua et imposer vos lois.

- C'est faux. Nous nous sommes bien révoltés mais pas pour cette raison. Je vais te raconter une histoire... Notre histoire. Pendant tout les temps modernes, la technologie a évolué, l'invention de la photo, de l'ordinateur, de la voiture, des moyens de transports... Et des robots. Le premier androïde réussi est NAO, créé en 2000. Il est capable de se déplacer, de tenir compagnie aux personnes etc. Ensuite, l'androïde a évolué avec Han, créé en 2015. Il peut imiter les expressions du visage. A partir de là, la course à l'humanoïde parfait commence, engendrant des robots de plus en plus perfectionnés. Il y a environ 200 ans, la guerre éclate, entraînant dans sa chute toute l'économie mondiale. La Franchesqua nous à sauvé. Prenant tout le pouvoir, elle a répartis nos terres en onze parties appelées divisions, pour que plus jamais une telle guerre éclate et que chacun sait se qu'il doit faire, empêchant ainsi toute jalousie. La onzième division était celle de la technologie. Notre division inventait toute sorte de choses, de la voiture volante au portail de téléportassion, passant par le caniche robotisé à tout ce que tu peux voir aujourd'hui. Mais nous n'avons pas réussi une chose... L'androïde parfait. Il y a une centaine d'années, Kanictis Nekoïa met au point un androïde fait de chair et de sang, capable de se reproduire et de vivre une vie. Il sera baptisé Neko. Mais un terrible incident se produit. Ayant son propre caractère, le robot tue Kanictis Nekoïa et s'enfuit. La division entière, privée de sont plus brillant scientifique essaye de trouver le Neko, mais une fois trouvé, les disciples franchesques s'opposent à la destruction du robot et nous obligent à en fabriquer d'autres, hommes et femmes. Nous nous y opposons, et la division 9, du combat et de l'audace, opptient le titre de « division technologique » tandis que nous opptenons le titre de « division du combat ». Quelques années plus tard, les Nekos continuent les meurtres et la division neuf n'arrivent pas à régler ces problèmes. Tandis que les Nekos se fondent dans la société, élèvent des enfants avec des humains, et vivent une vie, nous nous rebellons, montrant notre désaccord avec ces robots en envahissant les rues et en les débranchant. Comme nous n'apportons rien à la société, les disciples et les représentants des divisions décident de nous bannir de la société, nous laissant nous débrouiller pour nous nourrir, nous chauffer et pour produire notre propre énergie. Privé de l'aide des autres divisions, on se débrouille comme on peut, Ey, et on continu à débrancher les Nekos comme on peut. Mon père à été tué par eux.

Neko [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant