Les émotions de mon coeur

Les Liens Effilochés

J'avais tissé des rêves au creux de tes silences,
Des promesses tissées d'éclats de confiance,
Mais tes regards se perdaient dans l'horizon lointain,
Et mes espoirs, eux, s'effondraient en vain.

Je cherchais dans tes mots des échos de l'aurore,
Mais ils n'étaient qu'ombres, qu'un murmure qui s'évapore.
Les heures s'étiraient, lentes, lourdes de regrets,
Là où je voyais des routes, il n’y avait que des arrêts.

Ton sourire, éphémère, comme un reflet de lune,
M’éclairait, puis me laissait seul dans la brume.
Je croyais qu’en toi j'avais trouvé un port,
Mais c’était une illusion, une terre sans support.

Les mains que tu tends s'effilochent dans le vent,
Et mon cœur, lui, se brise sous le poids du néant.
Un attachement creux, un mirage dans le désert,
Où l’amour se dissipe en un souffle éphémère.

Ainsi je marche, délesté de tes chaînes,
Avec des cicatrices, des souvenirs en haleine.
Car aimer sans retour, c'est s'accrocher au vide,
C'est gravir des montagnes où l'air devient acide.

Je laisse derrière moi ces illusions fanées,
Car un cœur trompé finit par se libérer.
Mais en moi résonne encore cet écho lointain :
Les traces d’un amour, d’un attachement vain.