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Salem Aleykoum, Coucou, günaydin.











A Y S E L




John Joos :
« Rêver, ce n'est pas fuir la réalité.
C'est offrir au monde et à sa propre vie le plus beau des sens. »







Chapitre 7.


Je m'ennuie tellement quand tout le monde est occupé chez moi, je suis déjà passé voir ma grand mère et maintenant je me retrouve à attendre que le temps passe pour aller chercher ma sœur après les cours. J'ai même fait mes colis plutôt que prévu pour m'occuper.

« Rayan : dans dix minutes devant chez ta grand mère ».

Encore lui ? Je pensais qu'il allait me laisser tranquille mais absolument pas. J'enfile le premier jilbeb pour ne pas perdre trop de temps, je sors de chez mon père et je marche assez vite pour aller devant chez ma grand mère.

Rayan__aujourd'hui tu vas juste donner ce sac à la voiture qui arrive et dans quelques jours, t'iras jusqu'à deux heures d'ici en transport pour me déposer c'est deux sacs et je te conseille de pas te faire attraper sinon c'est la prison directe ma cocotte.

__Mais je peux pas...

Rayan__crois-moi tu le peux parce que je me suis pris des coups à ta place, c'est soit tu fais ça pour moi, soit je te met les mêmes coups que j'ai reçu, choisi.

__J'irais...à quel heure ?

Rayan__tu dois être là bas pour vingt heures.

Mes yeux se sont ouverts en grand de choque, comment je vais faire pour sortir de chez moi sans qu'on me questionne et puis c'est pas de mon genre de sortir aussi tard et de rentrer tard aussi, je déteste même ça.

Rayan__oublie pas de passer ici pour récupérer les sacs avant.

Il s'en vas sur ses mots, je mordille ma joue intérieur et nerveusement je pince le dos de ma main, je me retiens de verser des larmes.

J'angoisse à l'idée de ramener ses sacs à deux heures d'ici, c'est la première fois qu'il me demande de me déplacer aussi loin et ça me rassure pas du tout.

J'ai attendu la voiture en question et je suis retourné chez moi. Je suis en stresse, tellement stresser que j'ai même pas entendu la sonnerie retentir dans tout l'appartement.

Je me suis levé rapidement pour aller ouvrir la porte d'en haut, ma cousine entre en larmes. Je ne m'attendais pas à la voir et encore moins dans cette état, je ferme la porte derrière elle et je prend sa main pour monter en haut au cas où.

Sanya__on s'est embrouillé...

Je passe une main dans ses cheveux en attendant qu'elle se calme pour qu'on puisse discuter. L'embrouille a dû vraiment être grave pour qu'elle vienne chez moi en pleure et ça me fait mal au cœur de la voir dans cette état là.

Les relations me font peur en partie pour ce genre de raison, je ne suis pas une personne hypersensible ou quoi, je ne pleure pas aussi facilement mais les hommes ont un dont pour faire pleurer les femmes que ça m'effraie.

Aysel - « l'union des âmes »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant