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Salem Aleykoum, Coucou, günaydin.











A Y S E L


Arghhhh :
« Il y a un temps pour essayer, tout tenter et ne rien regretter.
Puis il y a un temps pour sa dignité et se remémorer, qu'on mérite d'être aimé. »






Chapitre 19.





Je dormais profondément jusqu'à ce que ça sonne à la porte. Je me redresse et regarde l'heure sur mon téléphone deux heures, ça doit sûrement être mon père parce que parfois il rentre très tard du travail parce qu'il s'endort sur son canapé.

Je met quand même un jilbeb au cas où et je descends, j'ai laissé mes clefs dans la serrure, je suis vraiment tête en l'air. J'ouvre la porte et je tombe nez à nez avec Saddam qui n'a pas l'air dans son état normal.

On se regarde tout les deux, moi je suis juste choqué par ce que je vois. Il est tout pâle, ses lèvres sont extrêmement violettes je comprends pas son état actuel.

Saddam__je t'ai appelé toute la nuit...

Il s'appuie contre l'encadrement de la porte pour ne pas tomber sûrement.

Saddam__aide moi...

Ses yeux se ferment tout doucement, malgré tout je ne peux pas laisser une personne qui a besoin d'aide. Il reste humain avant tout, je met mes claquettes et je ferme ma portre derrière moi.

__Je t'accompagne chez toi.

Il hoche doucement la tête, il ne marche même pas droit. Je ne sais même pas ce que je suis entrain de faire mais ce qui est sûr c'est que ça m'effraye.

Je me demande juste pourquoi il m'a demandé à moi et pas à une autre personne de l'aider. Je prend une grande inspiration et on sort de l'ascenseur, je l'aide tant bien que mal à marcher jusqu'à son bâtiment.

On est monté jusqu'à chez lui, je ne pensais pas qu'un jour j'allais entrée chez un homme sans être mariée à lui et sans mentir, ça me dérange fortement. Mais je ne suis pas ici pour prendre le thé mais pour une personne qui a besoin d'aide.

On marche jusqu'à sa chambre, un petit pincement au cœur se forme. Je l'aide à s'allonger, je retire ses chaussures, sa veste et je monte la couverture sur lui.

Je le laisse dans sa chambre, j'entre dans sa cuisine et je lui prend un verre d'eau, je prend les Doliprane qui sont sur la table et je dépose tout sur son chevet.

Saddam__un jour...je te marierais, parce que t'es la seule femme qui s'occupe de moi...après ma maman.

Je descends ses volets en regardant par ma fenêtre, moi je peux le voir mais lui non. Je suis vraiment tout en haut comparer à lui.

Saddam__je suis désolé te d'avoir fait du mal, elle c'est juste des putes et toi ma futur femme.

Je ferme la fenêtre et je récupère mes clefs que j'ai laissé près de sa télé.

Saddam__reste...

__Je dois rentré et tu devrais vraiment te reposer Saddam.

Aysel - « l'union des âmes »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant