star wars rebels Saison 5

Les nouvelles lumières

Neuf mois s'étaient écoulés depuis les derniers événements. La guerre continuait de faire rage, mais à bord du croiseur rebelle, une nouvelle lumière brillait dans l'obscurité des temps troublés. Les grossesses de Sabine et Matsuri avaient pris le pas sur la tension ambiante, et l'équipage s'était soudé autour de ces nouvelles vies à venir.

Sabine et Matsuri étaient devenues inséparables, partageant leurs expériences, leurs angoisses et leurs espoirs. Les jours passaient, rythmés par des entraînements, des missions et des discussions sur le futur. Les deux femmes, tout en restant pleinement engagées dans la lutte, trouvaient du réconfort l'une auprès de l'autre.

Un matin, alors qu'une lumière dorée filtrait à travers les fenêtres du croiseur, Nathan entra dans la salle de repos, les mains chargées de provisions pour un petit-déjeuner improvisé. Il trouva Sabine et Matsuri installées sur des coussins, entourées de couvertures, échangeant des rires et des histoires sur leurs grossesses.

Nathan
"Bonjour, mesdames. Qu'est-ce que je vois ? Une petite fête sans moi ?"

Sabine leva les yeux, un sourire complice sur les lèvres.

Sabine
"Nous parlions de ce qu'on va faire une fois que tout cela sera fini. Et de nos enfants, bien sûr."

Matsuri
"Et de la façon dont nous allons les élever dans cette galaxie."

Nathan s'approcha, s'asseyant avec eux, son regard bienveillant posé sur leurs ventres arrondis.

Nathan
"Je ne peux même pas imaginer ce que vous ressentez en ce moment. Mais je suis là pour vous, pour tout ce dont vous avez besoin."

Les femmes échangèrent des regards complices, avant que Matsuri ne prenne la parole.

Matsuri
"Tu sais, Nathan, on parle souvent de ce que ça signifie d'être parents. Comment sera le monde pour nos enfants ?"

Nathan acquiesça, conscient des enjeux.

Nathan
"Je m'inquiète aussi. Mais nous allons leur donner un avenir meilleur. Nous avons lutté trop longtemps pour leur permettre de grandir dans la peur."

À ce moment-là, la porte s'ouvrit et Nora entra, le visage rayonnant. Elle tenait dans ses bras une petite couverture tricotée à la main, un sourire fier illuminant son visage.

Nora
"Regardez ce que j'ai fait ! C'est pour le bébé de Sabine."

Les femmes se tournèrent vers elle, émerveillées.

Sabine
"C'est magnifique, Nora ! Merci beaucoup !"

Nora
"Je voulais que notre enfant sache qu'il est entouré d'amour, même dans cette guerre."

Nathan observa sa sœur, admirant son engagement. La famille et les liens étaient ce qui rendait leur combat supportable. Il savait que ce soutien allait être crucial à mesure qu'ils s'approchaient de l'accouchement.

Les semaines passèrent, et les rumeurs de bataille se faisaient de plus en plus pressantes. Les leaders de la Résistance savaient que l'heure approchait. Nathan, Nora, Sabine et Matsuri se soutenaient, renforçant leurs liens au milieu de l'incertitude.

Puis, un matin, alors que la tension atteignait son paroxysme, Sabine ressentit une douleur sourde dans son ventre. Elle se leva rapidement, le regard inquiet.

Sabine
"Ça commence..."

Matsuri, la main sur son ventre, s'approcha d'elle, l'angoisse visible dans ses yeux.

Matsuri
"Je suis là. Nous allons le faire ensemble."

Nathan, réalisant la gravité de la situation, se tourna vers Nora.

Nathan
"On doit appeler le médecin. Ça arrive maintenant."

Nora acquiesça, son visage déterminé. Les préparatifs s'accélérèrent, tandis que Sabine et Matsuri se soutenaient l'une l'autre, prêtes à affronter ce moment crucial.

Les cris des sirènes résonnaient dans le croiseur, mais dans la salle de repos, un sentiment de force et de communauté prévalait. Elles étaient prêtes à donner la vie au milieu de la guerre, prêtes à apporter un nouvel espoir à un monde qui en avait désespérément besoin.

Alors que l'accouchement de Sabine commençait, Nathan s'agenouilla à ses côtés, la main serrée sur la sienne, tandis que Matsuri, pleine de détermination, se tenait prête à l'assister. Leurs regards échangés étaient pleins de promesses, d'amour et de résilience, montrant que même dans les moments les plus sombres, la lumière de la vie persistait.