PROLOGUE ( le mariage)

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Moi, Élena Jones, fille humble d’une modeste ville appelée Belhi, me tiens aujourd’hui dans les bras de Christopher Highs, héritier du nom prestigieux de son père, un puissant sénateur.

Aujourd’hui, contre toute attente et défiant toutes les lois de nos différences, nous unissons nos vies. Nos âmes, autrefois séparées par les barrières du rang et de la fortune, se lient désormais dans l’amour le plus pur, celui qui transcende tout obstacle.

Il est mon refuge, ma lumière dans l’obscurité, celui qui a tendu la main pour m’élever au-delà de mes rêves les plus fous. En ce jour sacré, alors que nous nous tenons devant l’autel, mon cœur déborde d’un bonheur que je n’aurais jamais cru possible.

Il est mon roc, mon étoile dans un ciel d’incertitudes.

Chaque instant à ses côtés est une symphonie de joie, et pourtant, aucune mélodie, aucun mot ne saurait capturer l’immensité de ce que je ressens pour lui.

Ainsi, Élena, la fille du peuple, et Christopher, l’homme de l’élite, avancent ensemble dans ce moment solennel.

Le pasteur, d’une voix grave et emplie de sagesse, s’adresse à l’assemblée, ses paroles résonnant comme un écho sacré :

– Bien-aimés, nous sommes rassemblés ici sous le regard de Dieu pour sceller l’union de cet homme et de cette femme dans le saint mariage, une alliance divine, bénie par notre Seigneur Jésus-Christ, et qui doit être tenue en honneur par tous.

Après quelques instants de silence, le pasteur se tourne vers eux, un sourire bienveillant illuminant son visage, et leur demande de prononcer leurs vœux.

Avec un frisson d’émotion, Élena prend une profonde inspiration. Ses joues rosissent, et d’une voix tremblante mais déterminée, elle prononce les paroles de son cœur :

– Moi, Élena, je te prends, Christopher, tel que tu es, avec tes forces et tes faiblesses, ton passé et ton avenir. Je promets devant Dieu et devant ce jour sacré de t’aimer inconditionnellement, de te respecter dans la grandeur comme dans l’humilité, de marcher à tes côtés à travers les triomphes et les tempêtes de notre vie commune. Tu es mon amour, mon refuge et mon éternité, et aujourd’hui, je choisis de t’appartenir, corps et âme, pour l’éternité.

Sa voix, remplie de sincérité, fait trembler l’air, et un murmure ému parcourt l’assemblée. Les regards se tournent vers Christopher, qui, d’un sourire empreint de tendresse, serre les mains d’Élena un peu plus fort, prêt à répondre à son tour.

Je me suis engagée envers toi, Christopher, avec tout l'amour et la loyauté dont mon cœur est capable, promettant de partager avec toi les jours restants de cette vie.

À cet instant, ses yeux brillants de sincérité et de passion se posèrent sur moi, et, d’une voix émue, il répondit :
– Tu as volé mon cœur, Élena, et je suis plus qu’heureux que tu l’aies fait. J’ai besoin de toi à mes côtés, toujours, pour traverser ce monde tumultueux.

Un frisson parcourut mon corps, et dans un élan de tendresse, je me précipitai vers lui pour l’embrasser, scellant ainsi notre union dans un baiser empreint d’émotion pure.

Qui aurait pu imaginer que ce moment de bonheur serait rapidement noyé dans les ombres du doute et du regret ?

Deux mois plus tard...

Ce soir-là, comme tant d’autres, à 21 heures précises, nous partagions des instants d’intimité, nos lèvres se mêlant dans une danse douce et passionnée, lorsque je lui posai une question innocente, mais qui eut l’effet d’une explosion.

– Élena (souriant, un éclat de malice dans les yeux) : Tu n’as pas envie d’avoir un enfant, un jour ?

À ces mots, un silence lourd s’installa dans l’air. Il me regarda, son expression se figea, et d’une voix gravement distante, il répondit :
– Pourquoi aurais-je besoin d’un enfant ? Les enfants… c’est trop compliqué.

Une brûlure intense se forma dans mon poitrine. Comment pouvait-il prononcer de telles paroles ? Je n’arrivais pas à y croire. Dans un élan de frustration et de colère, je rétorquai :

– Des "choses" ? Eh bien, sache que je suis enceinte, depuis un mois, espèce d’idiot ! Tu veux que je me débarrasse de notre enfant, c’est ça ? Tu veux que je l’avorte, là, tout de suite ?!

Ses yeux, qui brillaient d’ordinaire d’amour, devinrent glacials, et sans un mot, il se leva, enfila brusquement sa veste et se dirigea vers la porte. Il tourna une dernière fois son regard vers moi, froid et distant, et dit, d’une voix qui me glaça le sang :
– Tu sais déjà ce que cela signifie, Élena...

Il s’éloigna sans me donner la moindre chance de réagir, et dans cette pièce déserte, l’écho de ses mots résonnait comme un coup de poignard dans mon cœur.






              - Fin du chapitre -


"Je vous adresse, chers lecteurs, mes plus sincères remerciements, portés par une gratitude infinie pour votre soutien inestimable ! Dans l'ombre de vos encouragements, je trouve la force de persévérer, et même si mes mots parfois trébuchent, je vous les confie avec toute la passion et l'émotion qui brûlent en moi, espérant que vous les recevrez avec la bienveillance et la compréhension d'âme que vous avez toujours su m'offrir."

UN MARI , DEUX MONDESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant