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KEYRON

J'ai compris qu'elle lui avait donné l'adresse, parce qu'il ne savait pas où ils vivaient et il ne cherchait pas à savoir non plus.

Tout ça parce qu'on était clairement pas du même rang social et qu'il ne m'apportera rien. Il nous avait catégoriquement interdit de les revoir.

Il l'avait su par l'un de ses bras droit qui lui avait mis au courant de notre sortie clandestine dans une cité avec l'aide de mère à l'époque.

À cause de ça, mère avait eu de gros ennuis et je n'ai plus revu Kylian. Je n'avais plus le droit ne serait-ce même de l'avoir au téléphone.

J'étais constamment surveiller à ne pas rentrer en contact avec lui, jusqu'à ce qu'on puisse se voir par surprise à Los Angeles, en soirée pour mes 18 ans.

Putain, ça avait été l'un des plus beaux jours de ma vie ces retrouvailles.

- tu m'as fait suivre ? Tu n'as que ça à faire ?

- Père : j'ai que ça à faire sinon c'est problème sur problème. Et encore là tu es en vacances donc je suppose que tu fais une mini pause aux bêtises.

- apparemment, dis-je effrontément.

- Père : mais outre en France depuis ta dernière altercation du mois dernier : tu as failli venir en main avec Anderson dans cette soirée chez cette autre famille miséreux et snob qui pensent être de hautes personnes dans la société.

Il m'as vraiment fait suivre, j'aurais dû les choqués.

- Père : tu as laissé Eva revenir dans ta vie, alors qu'elle avait vendu votre relation à la presse et qui t'a apporté des ennuis. Tout cela en même pas deux semaines. Et tu penses que la sans ta famille tu t'en sortira ?

- pourtant je m'en sors largement mieux depuis que je ne suis plus dans tes pattes, dis-je d'un mini rictus cynique. Et continue à envoyer tes sbires épier mes moindres faits et gestes, je te jure que ça finira mal, ajoutait-je, d'un regard menaçant.

Un lent sourire et froid étire son visage.

Gabriel fait un pas en avant, il l'arrête de la main. Je lui fis mon sourire effronté qu'il grimace agacé.

- Père : tu sais bien que j'adore les menaces, surtout venant de mon soi-disant fils, puisque tu m'as renié. Mais écoute ceci. Tu poursuis ta vie comme tu le souhaites, tu peux même continuer ta vie de débauche en salissant mon nom de famille, puisque ça te procure du plaisir en le faisant. Mais à ton retour à Los Angeles, tu verras Elena.

- jamais de la vie tu me dis quoi faire et qui voir.

- Père : c'est simple, sois tu te range et tu arrêtes tes conneries. Et tu donneras une chance à cette relation qui t'apportera de bonne chose, surtout pour cette famille et pour l'entreprise. Ou ton souhait se réalisera, non seulement je te déshériterai mais tu gagneras l'argent par ton propre effort.

- Mère : Charles !

- Père : Martha, restes en dehors de ça, dit-il sans me lâcher du regard.

- me couper les vivres ? dis-je d'un grand sourire effronté.

- Père : tu as compris.

Je m'avance vers lui, mes frères se mettent au milieu de nous.

- t'oublie que la fortune dont je possède elle vient de ma carrière d'acteur. Cette carrière dont tu as méprisé et chasser tante Kate parce qu'elle voyait en moi, une personne qui pouvait faire plusieurs choses, parce que j'ai du talent. Ce dont tu n'as jamais accepté, puisque tu ne vis que pour tes propres intérêts que de voir ce dont tes enfants possèdent.

Sous haute tensionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant