𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟒
𝓸𝓻𝓶𝓪𝔃 | 𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐜𝐤𝐬𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐨𝐧 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞́,
𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐟𝐥𝐚𝐦𝐦𝐞́𝐬
Si la vie peut vous priver d'une personne que vous n'auriez jamais imaginé perdre, elle peut la remp...
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ᴍᴏᴄᴛᴀʀ
16 mars 2024 paris, la défense
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je descends du tourbus suivit de près par bloody qui me raconte une énième anecdote de ses nombreuses péripéties. on était déjà à paris depuis plusieurs jours mais j'avais oublié mes certaines de mes affaires lorsque nous étions revenus de Grenoble pour le festival holocène. alors j'ai demandé à bloody' de m'accompagner au grand parking où le tourbus est garé lorsque nous sommes à paname.
mon sac eastpak à la main, je monte dans la caisse de mon pote pour quil démarre et que nous puissions aller à l'accor arena, là où perfome polak se soir. c'est son premier bercy et je sais qu'il stresse un peu malgré qu'il soit aussi bouillant et pressé de faire le premier.
il est quatorze heure quarante et nous devions être a la salle de concert à quatorze heure. de toute façon ils ont l'habitude depuis le temps. toute la planète est au courant que j'arrive h24 en retard, c'est un secret pour personne.
— gros, polak il va nous defoncé. faut qu'on arrive avant quinze heure. je lance a bloody
— frère c'est impossible. tema les bouchons.
je tourne ma tête vers le pare-brise et fais les gros yeux devant la taille de l'embouteillage devant nous.
on va se faire engueuler fort.
et ça ne rate pas puisque nous sommes maintenant assis dans le canapé de la loge de polak, lui devant nous en train de nous defoncé comme si on était ces gosses.
il est surtout ultra défoncé au joint et complètement stressé pour se soir. mais par fierté il ne l'avouera jamais. j'le sais parce que je fonctionne exactement pareil. comme tout les mecs sur terre au final.
— vous cassez les couilles putain. vous êtes jamais capable de respecter une heure qu'on vous donne. venez après le concert limite, c'est la même. il crache en écrasant brusquement son mégot de joint dans le cendrier à proximité de lui.
