Aujourd'hui, face à Emmanuel Macron, président de la République française, je prends la plume pour brosser un portrait critique d'un homme qui, à mes yeux, incarne les dérives d'un néolibéralisme cynique et d'une démocratie républicaine en pleine déliquescence. Notre démocratie est sous perfusion. C'est un exercice nécessaire, car ce que représente Macron n'est pas seulement un projet politique, mais une mise en scène du pouvoir qui, sous couvert de modernité, dissimule une réalité bien plus amère : celle d'une République qui trahit ses idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité.
Pourquoi "Le Comique de la 5ème République" ?
Le titre que j'ai choisi n'est pas anodin. Macron, à bien des égards, semble jouer un rôle, celui d'un acteur habile, qui use des discours en guise de masques et de postures pour dissimuler la vacuité de son projet politique. Il se place sur la scène internationale comme le champion d'une Europe en crise, dans l'hexagone comme le réformateur d'une France fatiguée, mais que cache réellement ce théâtre politique ? Des réformes qui, sous couvert de modernisation, détruisent les acquis sociaux durement gagnés par des générations de luttes. Une gouvernance où l'apparence de l'action remplace la profondeur de la réflexion, et où le monologue remplace le dialogue.
Je le nomme "comique" non pas par moquerie simpliste, mais parce que, dans ce rôle qu'il joue, il y a quelque chose de profondément tragique. Sous ses airs de jeune prodige politique se cache un homme profondément ancré dans les rouages du capitalisme financier, un banquier déguisé en président, qui méprise les classes populaires tout en cherchant à donner une image de proximité. Il est, à bien des égards, un acteur qui s'efforce de maîtriser la scène, mais qui, à chaque faux pas, révèle l'ampleur de l'écart entre ses discours et la réalité vécue par des millions de citoyens.
L'échec de la modernité selon Macron
Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir avec une promesse : celle de renouveler la vie politique française, de dépasser les clivages traditionnels et de moderniser le pays. Mais quelle modernité propose-t-il réellement ? La suppression de l'Impôt sur la Fortune (ISF) au profit des plus riches, des réformes du marché du travail qui précarisent encore davantage les travailleurs, et une gestion des crises sociales par la violence d'État. Macron n'incarne pas la modernité, mais la continuité d'un système injuste qui favorise les intérêts des puissants et marginalise les plus faibles.
Ses réformes économiques, sous couvert de rationalité et d'efficacité, sont en réalité l'expression brute d'un néolibéralisme impitoyable. La réduction des protections sociales, la flexibilisation du travail, et l'accroissement des inégalités témoignent de la manière dont Macron, malgré ses grands discours sur l'Europe et l'innovation, reste prisonnier des dogmes du capital.
Un humanisme en trompe-l'œil
L'humanisme qu'il prétend incarner est une illusion. Comment peut-on se dire humaniste tout en fermant les yeux sur la souffrance des travailleurs précaires, sur la colère légitime des Gilets Jaunes, ou encore sur les dégâts environnementaux causés par une politique économique basée sur la croissance à tout prix ? Loin de moi l'idée de juger la sincérité de ses convictions personnelles, mais force est de constater que les actions de Macron ne répondent pas aux exigences morales et éthiques qu'impose un véritable humanisme.
Ce livre est une tentative de démystifier ce "nouveau monde" dont Emmanuel Macron se prétend l'architecte. Un monde où l'économie prime sur l'humain, où le marché dicte les lois, et où les voix dissonantes sont réduites au silence. Un monde où l'on gouverne avec arrogance, mépris, et où l'on préfère la répression à l'écoute.
Un appel à la résistance
En tant qu'écrivain engagé, je me dois de m'opposer à cette vision. Il ne s'agit pas seulement de critiquer pour critiquer, mais de montrer qu'il existe une alternative. Une alternative où la solidarité prime sur la compétition, où l'humain est placé au centre des préoccupations politiques, et où la justice sociale n'est pas un slogan mais une réalité tangible.
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Macron - Le Comique de la 5ème République
DiversosDans Le Comique de la 5ème République, je prends la plume pour dénoncer le mandat d'Emmanuel Macron, cet homme qui se voulait le président du renouveau, mais qui a laissé la France plus fracturée que jamais. En tant que socialiste, communiste, antic...