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๑Assalam Aleïkoum wa rahmatoulahi wa baraka tu'hou๑

Pourquoi sommes nous pauvres ?

Pourquoi ne mangeons nous pas la même nourriture que les autres ?

Pourquoi ne sommes nous jamais heureux ?

Pourquoi notre père nous a t-il quitté ?

Pourquoi Dieu ne nous vient-il pas en aide ?

Pourquoi le monde est ainsi ?

Pourquoi elle ne part plus à l'école ?

Pourquoi la souffrance existe ?

Pourquoi le mal a t'il été créer ?

Pourquoi le monde est-il méchant ?

Couché sur une simple natte aussi vieille qu'elle, Djahida ne cesse de pensé à sa misérable vie.

Ces questions la tourmentait au plus haut point, elle était en colère contre la vie, pourquoi eux, n'avaient pas t-ils droit au bonheur ?

Elle voyait d'autres personnes, heureux, épanouis, rayonnant, à l'école, avec leurs deux parents mais elle se disait pourquoi pas elle ?

Chez eux ils étaient toujours mélancoliques malgré les efforts successifs de la génitrice.

Une larmes brillante qui avait été repoussé y'a quelques minutes, ruissella sur le bout de ses joue presque.

À cause de ces pensées obsédant informe, elle réussit à écarté avec exactitude la migraine, même si elle était toujours sur le pavé de la voie.

Elle se disait avec les yeux remplis d'espoir qu'un jour elle deviendra puissante, riche et influente.

Elle va rendre la pareille en se vengeant à toutes les membres de leurs familles qui sans savoir sur quel pied danser leurs ont exposés le dos.

Mais elle se demande par comment ? Eux qui n'ont même pas un coq ?
Même pas une thésaurisation!

En s'abîmant dans ses réflexions à leurs incapacités, comme celui d'un prêtre qui se prépare à damner ses paroissiens impies,colérique elle grimaça nonchalamment le cœur assombri.

Son petit frère qui était autrefois plein de vie, remplie d'harmonie, animé d'espoir, guidé par l'enthousiasme est aujourd'hui très malade et fade, il a perdu tout goût à la vie.

Il est en plein campement dans le salon et elle, dans la cour attendant impatiemment leurs mère.

Ça fait déjà quatre jours que son frère est mal en point, il ne mangeait plus, que mangé ? Chipette !

Leurs ventres ne renonçaient absolument pas de râler famine, que faire ? Peau de balle !.

Ils étaient tous animés par le désir de consommés de la bonne pitance nigérienne mais hélas, c'est le pognon qui engendre.

Il était le cinq du nouveau mois et tout le monde s'apprêtait à voir le propriétaire franchir le portail de sa modeste cour.

Un homme très méchant? Il l'était et continue à l'être, aussi sévère que le mot et si aujourd'hui, ils n'ont pas trouvé l'argent du loyer la rue sera leurs nouvelle demeure.

Sa mère -Assalam aleïkoum wa rahmatoulahi wa baraka tu'hou.

Sa voix était teinté d'une douceur ébranlante, d'une sérénité admirable et d'une joie surprenante.

Djahida ne quitte pas des yeux sa mère enjambant le pas de la porte vers l'intérieur de l'atrium.

Elle tenait en main tenacement un sachet plastique noir.

Au pouvoir coûte que coûteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant