1 . Prendre la fuite

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Ezia

Trois jours... C'est le temps qui s'est écoulé depuis que je me suis réveillée dans la chambre de Diego et que j'y suis retenue contre mon gré.

" Reconnectant mes neurones aussi vite que je le peux, je saute du lit et cours en direction de la porte pour sortir de cet enfer. Appuyant fermement sur la poignée, je suis submergée par la panique quand je comprends que mon seul moyen de sortir de cette pièce est verrouillé. Je m'acharne sur la porte dans l'espoir de réussir à l'ouvrir. Les larmes commencent à s'accumuler derrière mes paupières, un sentiment d'impuissance remplace mon espoir de fuir le plus loin possible de cette pièce et de l'homme qui se trouve avec moi.

Le rire sadique de Diego s'approche doucement. Il prend son temps, comme tout prédateur le ferait avec sa proie. Pétrifiée de peur, mon corps arrête tout mouvement, je suis figée, une main serrant la poignée et l'autre posée sur la porte pour la pousser de toutes mes forces. Les pas de mon ravisseur se font de plus en plus proches, me faisant sursauter à chacun d'entre eux. Rapidement, la chaleur de sa présence se fait sentir contre mon dos.

Diego pose ses mains contre la porte de part et d'autre de moi. Il est si proche que je sens son souffle brûlant glisser le long de ma nuque.

Je te l'avais dit, Ezia, que tu me reviendrais !

Mon coeur est sur le point de céder tant il bat à une cadence folle.

Tourne-toi ! m'ordonne-t-il de sa voix grave.

J'ai beaucoup trop peur, je suis incapable de bouger. Le seul mouvement que j'arrive à faire est celui de fermer les yeux pour contenir mes larmes. Diego n'ayant aucune patience réitère son ordre plus brutalement.

Retourne-toi ! crie-t-il en tapant violemment sur la porte à quelques centimètres de mon visage.

Prenant une grande inspiration, je puise dans le peu de force que j'ai pour me tourner avec une lenteur mortelle. Diego ne perd pas de temps à coller son corps à moi tout en passant une main sur mon visage avant de saisir brutalement ma nuque. Son front contre le mien, mon ravisseur hume mon odeur tel un chien en rut avant de continuer.

Tu m'as tellement manqué... Je n'ai pas arrêté de penser à toi... ta bouche si chaude et accueillante, continue-t-il, parcourant mon corps du bout des doigts de sa main libre, ta peau douce, tes seins et ton cul bien ferme, finit-il en saisissant mes fesses pour me presser contre lui.

Je ne sais comment, je trouve la force de river mes yeux dans les siens. Ce que j'y lis me fait regretter, ses iris brûlent d'un désir brutal et primitif qui n'annonce rien de bon pour la suite.

Tu n'as pas écouté ma mise en garde ! affirme-t-il. Vrai ou Faux ?

Je déglutis difficilement, je ne comprends pas ce qu'il veut dire.

VRAI OU FAUX ? répète-t-il en refermant sa prise sur ma nuque.

AHHH ! crié-je de douleur. Je... Je sais pas... balbuté-je.

Je t'ai dit que tu le payerais de coucher avec lui... Apparemment, je n'ai pas été assez clair... Ce n'est pas grave ! Punir, c'est quelque chose que j'aime bien faire.

Diego attrape brutalement mes cheveux et me jette sans ménagement sur le lit.

Non... Non... fais pas ça ! le supplié-je.

Me surplombant de toute sa hauteur, il rit à mes suppliques.

Oh putain... Vas-y supplie moi, l'issue sera dans tous les cas la même, tranche-t-il. Déshabille-toi !"

WILD RACE - TOME 2 [En cours d'écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant