Au-Delà des apparences

34| Une Vie en Éclats

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Summer

Les paroles résonnent dans l'air, et tout ce que je croyais parfait chez mes parents s'effondre. La réalité me frappe comme une tonne de briques, et ce qui semblait stable dans ma vie familiale commence à vaciller. Le choc me laisse muette, incapable de réagir. Les fondations de ma vie se dérobent sous moi, révélant une vérité que je n'avais jamais imaginée.

Le regard de mes parents me scrute, cherchant des réponses, mais je suis aussi perdue qu'eux dans ce chaos. Comment accepter que mon père, celui à qui je me confie toujours, trahisse ma mère ainsi ? La violence, en plus de la trahison, rend tout encore plus insupportable. L'idée même que mon père lève la main sur ma mère est inconcevable. Les larmes brouillent ma vue, et je n'arrive pas à exprimer ce tourbillon intérieur. Face à ce drame familial, le silence est le seul refuge alors que ma vie s'effondre autour de moi.

Chaque nom que je prononce – Aliyah, Chad, Rico – me rappelle des douleurs passées. Maintenant, mon père s'ajoute à cette liste. Dans un accès de colère, je prends sa valise et je la jette dehors. En laissant la porte grande ouverte, je veux lui faire comprendre qu'il n'a plus sa place ici, dans cette maison désormais marquée par la trahison. Comment un père peut-il détruire sa propre famille ainsi ? Cette question reste sans réponse alors que les échos du drame résonnent dans les murs fracturés.

La porte se claque derrière lui, mettant fin à sa place dans notre vie. C'est une décision radicale mais nécessaire face à la trahison qui brise notre foyer. Sans un regard en arrière, je monte dans ma chambre, chargée de souvenirs d'une époque révolue. Ma mère, encore submergée par la tristesse et la colère, ne mérite pas de porter seule ce poids. Je ne sais pas encore comment la réconforter.

Dans ma chambre, je choisis de m'évader. J'enfile ma tenue de running, serre mes lacets, mets mes écouteurs et attache mes cheveux. Prête à courir pour oublier ce chaos familial, je quitte la maison sans un mot. La course est un soulagement, un moyen de libérer mes pensées. Chaque foulée brûle dans mes muscles, mais je continue, cherchant l'isolement près d'un lac, loin des autres. Quand j'arrive là-bas, je prends une pause, respirant l'air frais. Ça fait quatre heures que je suis partie, et je n'ai pas l'intention de rentrer. La nuit ne me fait pas peur. Mon téléphone sonne et vibre sans cesse, mais je n'ai pas envie de répondre. Les appels et les messages s'accumulent, mais je préfère rester seule avec mes pensées. Mes pas résonnent dans les rues désertes, alors que je m'éloigne de tout, évitant d'affronter la réalité qui m'attend chez moi.

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Que feriez-vous si tout ce que vous croyiez solide s'effondrait en un instant ?

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🔍 Pensez-vous que Summer fait le bon choix en s'éloignant de tout, ou aurait-elle dû affronter la situation différemment ? Comment aurait-elle pu réconforter sa mère dans ce moment de crise ? 

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