9. Retour à la maison

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PDV Sila
15h00

Mon corps endolori tournait dans tous les sens. J'avais beau avoir testé toutes les positions possibles, je ne parvenais pas à trouver le sommeil.

Trois heures que je tentais de dormir mais en vain.

D'un geste agacé je retirai le drap avant de me redresser.

Ça ne servait à rien d'essayer, je ne parviendrais pas à dormir il faisait trop tôt, mais je voulais tellement faire passer le temps plus vite, c'était un fait.

Un soupir d'agacement franchit mes lèvres. Je grimaçais et défaisait mon chignon il était trop serré et cela en devenait douloureux. Mes cheveux tombaient en cascade sur mes épaules arrivant jusqu'en bas de mon dos.

Je me dirigeais vers la fenêtre, observant attentivement les nuages.

Un nuage

Deux nuages

Trois nuages

Toujours perdue dans mes pensées, j'entendis la porte s'ouvrir dans mon dos, je ne prenais pas la peine de me retourner car je savais très bien qui se trouvait derrière moi. je sentais sa présence derrière moi, je savais très bien de qui il s'agissait, l'odeur de cette personne commençait à se répandre par tout dans la pièce.

Son eau de cologne avait largement rivalisé face à son chewing-gum à la menthe.

Cette respiration forte et oppressante était reconnaissable entre mille.

Il respirait fort, même trop fort ça en devenait presque bouleversant.

Il s'approchait, chacun de ses pas pesant dans l'air, jusqu'à ce que je sente sa présence juste derrière moi. Son souffle chaud frôlait ma nuque, me provoquant un frisson incontrôlable. Ce contact invisible m'immobilisa, comme si mon corps refusait de bouger face à l'intimidation.

Sa voix, basse et moqueuse, brisa le silence.

— Alors, on s'ennuie ?

Je restai figée, mes yeux toujours fixés sur l'extérieur, impossible de prononcer le moindre mot.

Il s'approcha encore, se plaçant presque contre moi, mon souffle devenait de plus en plus intense

— Retourne toi.

Mon corps se raidit. J'hésitai, je ne voulais pas me retourner, je ne voulais pas croiser son regard froid et vide, ce regard qui semblait me transpercer à chaque fois. Pourtant, je savais que refuser ne ferait qu'aggraver les choses.

Je pris un peu de temps avant d'avoir le courage de me retourner. Je me trouvais à présent face à lui, son regard dans le mien était toujours aussi froid que d'habitude. Sa voix, sa posture tout était fait pour m'intimider.

Ses yeux étaient fixés sur moi. Il ne disait rien, mais son regard en disait long. Tout en lui était fait pour dominer, pour me rappeler que j'étais à sa merci.

Je refusais de baisser les yeux. Je le fixai droit dans les yeux, essayant de ne pas montrer ma nervositée.

— Tu comptes faire la grève de la faim ?

Je lui lança un regard blasé sans lui fournir aucune réponse.

— Madame, boudes ?

— Tu peux continuer dans cette lancée continua t'il. Avec un peu de chance tu mourras avant la fin du mois.

Premièrement je le détestais, deuxièmement, il était insupportable et je pouvais facilement lui trouver tout les défauts du monde.

Je morda brusquement mes doigts avant de lever la tête vers lui.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 14 ⏰

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