Lors d'un soir de pleine lune
Une enfant aux cheveux prune
Naquit dans une ville paisible,
Contredisant son destin irréversibleLe calme avant la tempête
Qu'ils disaient
Maintenant violente comme une bête,
A l'allure d'une fille pompetteDe la noirceur de son âme
Qui brille comme une flamme
Jusqu'à la douceur de ses mots
Qui brulent comme un chalumeauDu désespoir de son âme
À celle qui ravivera sa flamme,
Elle tend son cœur brisé,
Espérant enfin être apaisée.Dans l'obscurité, elle trouve une lueur,
Une promesse, un souffle de douceur,
Qui transformera ses pleurs en chants,
Et ses peines en rêves ardents.Des abysses où elle plongea
Ses peurs en écho, un fracas,
Émergea l'étincelle fragile,
Dans ses yeux, une lumière subtile.Elle cherche au-delà des ombres,
Dans les recoins où les cœurs sombres
Trouvent l'amour caché sous les voiles,
Des espoirs peints de mille étoiles.Elle avance, marquée par le doute,
Chaque pas pesant sur sa route,
Mais une main tendue dans la nuit
Lui rappelle qu'elle n'a pas tout fui.Car même au creux de la tempête,
Un souffle doux l'apaise et l'arrête,
Et sous la lune à la clarté feutrée,
Elle renaît, une âme enfin libérée.