Précédemment...
Et voilà que mes pensées reviennent, elles sont si bruyantes, je ne sais même plus ce que je dois faire ou pas... Après quelques minutes, la porte s'ouvrit et une ombre apparaît, je n'arrive pas à distinguer qui est-ce. Je m'écroule, et je tombe dans un sommeil profond...
POV Jordan
Un homme venait de me bousculer, sur le coup de la rage, je lui rétorque ;
- Vous pourriez faire attention quand même, ce n'est pas trop demander de regarder là où vous mettez les pieds ? » Je ne discerne pas tout de suite que cet homme n'était qu'autre que Gabriel Attal. Après avoir découvert que l'homme qui venait de me bousculer était Gabriel, je me mis à me rapprocher de lui pour essayer de discuter avec lui, mais apparemment lui ne voulait point parler.
-Gabriel - Mais que fais-tu ici ? Tu bois ? Depuis quand ? Dis-je d'un ton interrogateur et inquiet. Je remarque que dans sa main, il tenait une bouteille d'alcool.
-Je suis désolée Jordan, mais je n'ai pas envie de te parler, ni de te voir. Dit-il d'une voix anormale
Il était sur le point de s'enfuir, sauf que je ne pouvais pas me résoudre à le laisser seul avec de l'alcool en main, et je voulais mettre au clair notre divergence alors je l'attrape par le bras.
-Gabriel, je ne te laisserai pas partir comme hier, je veux juste t'aider alors laisse-moi m'occuper de toi, je sais que tu as besoin d'aide. Dis-je, d'un ton confiant.
Je le tire vers moi pour lui prouver qu'il peut trouver toute l'aide qu'il a besoin auprès de moi, mais en le tirant vers moi j'aperçois qu'il fait une grimace de douleur, je me demande donc si c'est moi qui lui fais faire cette grimace, alors je prends son bras puis je le retourne, je descends sa manche. J'y aperçois plein de coupures qui ont l'air plutôt profondes, à cette vision je ressens du dégoût, mais pas du dégoût car il se fait du mal, mais du dégoût car c'est sûrement moi qui suis la cause qui l'a incité à faire ça. Je me dégoûte, je ne suis qu'une pourriture, pourquoi est-ce que je fais du mal à tous ceux que j'aime... Pendant cet instant où je me remets en question, je le vois s'enfuir la bouteille à la bouche, je n'eus pas le temps de le courser qu'il était déjà hors de ma portée.
Je ne sais ni où il se dirige, ni ce qu'il va faire, mon esprit est en panique à l'idée de le perdre, alors je décide d'appeler sa meilleure amie... Ambre.
-Allo Ambre ? J'ai besoin de vous, c'est urgent, c'est à propos de Gabriel. Dis-je, plus qu'affolé.
-Monsieur Bardella ? Que me vaut cet appel ? Dit-elle, d'un ton interrogatif.
- C'est Gabriel, je l'ai vu dans un bar, une bouteille à la main, et puis il y a son bras... rempli de cicatrices. Pourriez-vous me dire où est-ce qu'il pourrait être ? J'ai besoin de l'aider s'il vous plaît... dis-je, limite en pleurs.
-Merde ! Et pourquoi je vous dirai où est Gabriel alors qu'il est dans sa pire période, vous pourriez l'utiliser contre lui pendant les élections. Dit-elle, inquiète.
-S'il vous plaît, je ne souhaite que l'aider, et jamais je ne dirais ce genre de chose pour gagner les élections, Gabriel compte beaucoup pour moi... Dis-je avec le cœur battant à cent à l'heure.
-Ce n'est pas une raison valable, Monsieur Bardella, je pense que je vais vous laisser. Dit-elle froidement
- Non ! Vous voulez vraiment savoir pourquoi ? Parce que je L'AIME, voilà pourquoi ! Alors maintenant, soit vous me dites où il est, soit je le trouverai par tous les moyens possibles ! Dis-je froidement, et méchamment.
