Les 7 magiques

Chapitre 2

Nicolas avait 12 ans quand il a remarqué qu'il avait un pouvoir. Il était rentré du collège comme à son habitude, il avait fermé la porte de la maison à clé, il mit son casque et monta dans sa chambre.
Au lieu d'écouter la symphonie atrocement régulière de ses parents qui se disputent, enfin, plus de son père qui criait sur sa mère.

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Il faisait ses devoirs, toujours son casque sur ses oreilles, un silence entre deux musiques quand il entendit un gros choc qui provenait de la cuisine. Il se leva brusquement laissant tombé son manuel d'histoire.
Il se dirigea vers la cuisine et aperçu l'impensable pour un enfant de 12 ans.
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Sa mère, qu'il aimait temps était allongé sur le sol, du sang plein la tête, allongé près de la table de la cuisine. Et son père à côté, une bouteille en main, cassée, ses yeux étaient jaunes et rouges. L'alcool sûrement. Encore.
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Nicolas se précipita vers sa maman, il lui demanda de se réveiller, encore et encore, mais sa maman avait rejoint l'autre côté du monde.

Son père le prit par les cheveux et lui demanda de ne rien dire sinon il finirait comme sa mère.
Il acquiesça tranquillement, il ne voulais pas mourir, sûrement qu'il se disait qu'il était trop jeune pour rejoindre le navire de la mort.
Il remonta vite dans sa chambre, il ferma sa porte à clé, puis s'affala par terre dans un bruit sourd, il avait peur de son père, il pouvait rien faire contre lui...

Sa mère avait été porté disparue, son père très bon comédien avait utilisé la carte de la tristesse et de l'effondrement. Parfois même les personnes les plus proches arrivent à nous faire croire des choses.
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À l'âge de 15 ans, le lycée était le seul endroit où il pouvait faire sa loi, il était devenu un des plus populaires sûrement à cause de sa beauté. De toute façon, les personnes te mettent dans des rangs qu'à travers ta beauté et ça Nicolas avait bien compris. Il était devenu arrogant, méchant et agressif, car arrivé à la maison il ne pouvait que fermer sa gueule et encaissé les coups de son père violent.
Sa préférée victime était devenue un jeune homme qui venait d'arriver au lycée en cours d'année, les cahiers voltigeaient à chaque fois que lui et sa bande d'amis arrivaient près du nouveau.
Le lycée était devenu une source de plaisir pour Nicolas, entre l harcèlement qu'il faisait aux autres, les petites copines qu'il enchaînait et le côté affirmé qu'il ne pouvait pas montrer à la maison.

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Un jour, alors qu'il avait 16 ans, il devait passer à la maison avec sa petite amie pendant que son père était au boulot, sauf qu'en tournant la clé dans la serrure et en poussant la porte, il s'aperçut que celui-ci était dans le salon à boire une bière et à fumer un joint.
Il essaya d'être discret, il monta dans sa chambre, chercha son porte monnaie, redescendit et au moment de rejoindre la porte d'entrée, il sentit une main l'agripper le col et le pousser violemment contre le mur.
Son père le regarda avec un regard meurtrier. Il lui demanda ce qu'il foutait ici pendant les heures de cours, Nicolas bégaya en essayant de trouver une excuse mais il reçut un coup dans le ventre avant de pouvoir répondre. Il cracha du sang pour la première fois, il revu sa mère 4 ans avant, morte sur le sol glaciale de la cuisine, il ne voulait pas finir comme ça.

Une force le prit en lui, ses jambes frappa son père qui traversa tout le Rez de chaussée jusqu'à être fracassé sur le mur du salon. Son torse avait été ouvert par la force de pression qu'il avait subit, le laissant gisant sur le sol.
Puis Nicolas perdit connaissance.

Il se réveilla, dans une cabane, sur un vieux lit, un petit mot posé sur la table à chevet à côté de lui attira son attention.

« Nicolas c'est Anna, je t'ai vu tué ton père devant moi, tu as quelque chose de spécial, tu as des pouvoirs. Je t'ai donc amené ici, un lieu protégé pour les gens comme toi, malheureusement je ne peux pas rester avec toi, j'ai du retourné dans le monde des humains, ne m'en veux pas s'il te plaît mais les gens comme toi ne sont pas compatible avec les gens comme moi. Donc c'est fini entre nous. J'espère que ça ira, adieu... »

3 ans passèrent, il s'était fait vite une réputation pour les mêmes raisons qu'il avait utilisé au lycée, pour lui c'était entièrement de sa faute si son père était mort, donc il gardait en lui une part de culpabilité qu'il transformait en agressivité continuelle.
Alors qu'il marchait avec sa nouvelle petite amie, Roxanne, il cogna quelqu'un.

Nicolas - Bordel tu peux pas faire attention ?!
Liam - Pardon, désolé je regardais pas.
Il releva la tête et aperçu un jeune homme, encore un nouveau, et en plus une petite carotte.
Nicolas- Ah oui un petit nouveau, j'tai jamais vu ici toi. T'es une petite carotte toi avec tes cheveux roux.
Il rigola de sa blague suivi toujours de Roxanne qui avait le même caractère que lui.
Charly - Sérieux Nicolas, commence pas à l'emmerder, pas comme les autres...
Nicolas - Oh ça va Charly...toi je t'ai pas trop victimisée, je victimise pas les belles filles comme toi.
En disant cela il mit sa main sur sa joue mais Charly le maîtrisa très vite en l'entourant d'une liane.
Nicolas - J'adore quand tu fais ça bichette.

Il brisa la liane avec son pouvoir de force surhumaine puis il ébouriffa les cheveux du rouquin avant de partir en rigolant suivi de Roxane.

Nicolas - D'ailleurs tu me fait penser au meilleur ami du gars que j'ai harcelé, comment il s'appelait encore ?
Ah oui Valentin. Et toi t'es Liam, le bouffon qui essayait de le défendre à chaque fois.
Liam sera les dents face à cette remarque.
Liam - Je savais que je t'avais vu quelque part...Nicolas.
Nicolas - D'ailleurs Liam, tu diras à ton pote la, le couillon à lunettes que je me souviens de sa tronche et la tienne aussi. Jte jure que je vais pas te lâcher sale carotte.

Il lui fit une tape sur la tête avant de partir en rigolant suivi de Roxane.

Roxane - On peut savoir pourquoi t'as dit à Charly que c'était une belle fille ?! Y'a que moi qui suis belle enfaite !
Nicolas - T'en fait pas Roxane, c'est évidement toi la plus belle mais si tu continues à me faire des crises de jalousie de te jure que je te dégage.
Nicolas roula des yeux avant de se diriger vers la porte qui menait vers le grand restaurant du village qui était spécialement conçu pour les jeunes ayant des pouvoirs.