Chapitre 5: Pov Ravenna

33 3 0
                                    

Je me réveille avec un mal de tête horrible. Je m'assois sur le lit et grimace en sentant ma tête tourner.

Je me tiens la tête alors que presque tous les souvenirs de la soirée d'hier me reviennent.

Je regarde autour de moi et je vois tout... sauf ma chambre. Je ne suis pas dans ma chambre... merde !

Je me lève du lit en sursaut et me dirige vers un miroir. Je me vois vêtue d'un pull noir qui me tombe comme une robe.

Je cherche partout dans la chambre où pourraient se trouver mes habits, mais rien. La seule chose que je vois, c'est mon sac, mes talons et mon portable en train de charger.

Je mets mes talons, prends le reste de mes affaires et me dirige vers la porte de la chambre.

Je regarde autour de moi, et soudain, je percute quelqu'un, ce qui me propulse en arrière. Je me rattrape rapidement en me tenant au bras de la personne.

— Faites attention, mademoiselle Sinclair.

Cette voix... Je lève les yeux et découvre finalement où je me trouve.

Il me tient dans ses bras, son corps couvert de transpiration. Il revient de la salle de sport.

Je le regarde sans rien dire, et lui, il sourit... Il a toujours ce visage sérieux, mais quand on est ensemble, il sourit, comme s'il aimait me voir frustrée.

Je me redresse enfin et lui parle :

— Qu'est-ce que je fais ici ?

Son sourire disparaît.

— Hier, vous aviez tellement bu que vous vous êtes évanouie, et un homme a tenté de vous agresser. Je vous ai ramenée ici, vu que je ne savais pas où vous habitiez.

Je le fixe du regard.

— Vous êtes sûr que ce n'est pas vous qui m'avez agressée et que vous accusez quelqu'un d'autre ?

Il éclate de rire... Comment ose-t-il rigoler d'un sujet aussi sérieux ?

— Je ne lèverai jamais la main sur une femme. Même si vous pensez que je tue des gens et que je trafique de la drogue, madame Sinclair, ce qui est totalement faux, je serais incapable de frapper une femme.

Je le regarde avec méfiance et réponds :

— Je suis sûre que vous m'avez fait quelque chose.

Il me scrute de haut en bas.

— Même si vous êtes plutôt bien faite et que j'aurais bien envie de vous faire quelques petites choses, je ne l'ai pas fait. D'abord, parce que vous étiez inconsciente, et ensuite, je ne suis pas ce genre de type.

Ce qu'il dit me dégoûte.

— Vous êtes vraiment dégoûtant. Je sais très bien ce que vous faites, et un jour, je réussirai à vous mettre en prison, sale taré !

Je commence à marcher vers la sortie et l'entends dire :

— Les promesses sont les mensonges les plus doux.

Je ne me retourne même pas et continue mon chemin jusqu'à une grande porte. Je sors de cette maison gigantesque et vois un homme qui ouvre la porte d'une voiture noire. Je m'arrête et le regarde.

— Monsieur De Santis souhaite que je vous raccompagne chez vous, mademoiselle.

Il a un sourire doux. Je réfléchis un instant, mais je n'ai pas vraiment le choix, vu que je ne sais pas où je suis. Je monte dans la voiture, et quelques secondes plus tard, elle démarre. À peine quinze minutes passent quand je me rappelle de mes vêtements.

— Merde...

— Il y a un problème, mademoiselle ? me demande l'homme.

— J'ai oublié mes vêtements chez monsieur De Santis.

— Ne vous inquiétez pas, on vous les rendra.

J'appuie ma tête contre la fenêtre de la voiture, essayant de me souvenir de la soirée, mais pas tous me reviens. À ce moment-là, je me rappelle de Zia.

Après quelques minutes, nous arrivons devant chez moi. Je remercie l'homme, descends de la voiture, et alors qu'elle s'éloigne, je me rends compte que je ne lui avais même pas donné mon adresse... J'abandonne et rentre chez moi.

Je ferme la porte derrière moi en soufflant, et qui est-ce que je vois dans la cuisine ?

— Ma belle !

Elle court dans mes bras.

— Alors, t'as chopé un mec et tu ne me dis rien, sale coquine !

Je la regarde et pousse un cri d'exaspération. Elle se détache de moi.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— T'avais dit que tu allais juste chercher un verre d'eau...

— Oui, et ?

Je l'entraîne vers le salon et nous nous asseyons sur le canapé. Je prends quinze minutes pour tout lui expliquer. Après avoir parlé, j'attends sa réaction.

— En fait, je ne peux vraiment pas te laisser seule quand tu es bourrée ?

Je la regarde, étonnée.

— Je... Non, rien, oublie.

Je me lève pour aller à la douche, et Zia me suit.

— Non, vraiment, tu aurais pu tomber sur n'importe quel type, et tu tombes sur le mec que tu essaies de mettre en prison. Il t'aide, et toi, tu l'accuses de t'avoir agressée ?

— Pas maintenant, Zia... Laisse-moi prendre ma douche tranquillement, s'il te plaît.

Je savonne mon corps pendant que Zia est encore sous le choc.

— Maintenant que j'y pense... il doit être plutôt beau gosse, le mafieux.

— Zia, n'y pense même pas.

— Ah non, t'inquiète, je te le laisse.

— Zia !

Texte corrigé, avec des phrases réorganisées pour plus de clarté, une correction des accords et des fautes de conjugaison, ainsi qu'une meilleure ponctuation.
————————————————————————————

Coucou mes stars💗💗

Comment ça va? Moi je vais bien mais je suis un peu déçu de moi même..

J'ai promis d'essayer de poster 3-4 chapitres par semaines mais avec l'école c'est compliqué!!

Mais j'essaye de posté au moins 1 par semaine à partir de cette semaine et vraiment désolé d'être rester plusieurs jours sans poster! Et svp donner moi votre feedback et si possible partager cette histoire à vos ami(e)s lectrices/teurs.

Bisous bisous mes amoures 💗💗

The truth behind the curtain Où les histoires vivent. Découvrez maintenant