À l'instant où j'étais entré dans la pièce réservé à l'exposition du corps de papa je me suis sentit très très mal. Voir le corps de papa me donnait mal au cœur.
Son corps était dans un cercueil noir entouré de bouquets de fleur qu'avait déposé certaines personnes qui était venue lui rendre hommage. Plus je fixais le corps de mon père plus j'étais dégouté. Mon papa semblait faible et fragile dans son cercueil. Alors que lorsqu'il était vivant il paraissait fort et inébranlable.
J'avais envie de fermer le cercueil pour que plus personne ne le voit ainsi. Mon père n'était pas une bête de foire! Pourquoi est-ce qu'il fallait l'exposer de la sorte? Ce n'est pas parce qu'il est mort que vous avez le droit de lui enlevez sa dignité.
Je serrait de plus en plus les poings et la mâchoire. Je voulais déjà partir alors que ça ne faisait que 20 minutes qu'on était arrivé.
Je dois au moins rester 1h dans cette salle. Si je pars maintenant j'aurais l'air bizarre. Tu dois juste rester 40 autres minutes et après tu dégages.
Je me détendus un peu. J'avais trouver un plan et tout allait bien se passer. J'allais aller m'assoir sur une chaise au fond de la salle et allait attendre que le temps passe. Et si quelqu'un venait m'adresser la parole je trouverais un moyen efficace pour qu'il s'en aille loin de moi.
Je commença à mettre en action mon plan. Je marcha en direction du fond de la salle vers les chaises, mais au milieu de mon parcours on m'interpella .
Je me retourna, les sourcils froncés. Deux femmes et un homme âgé entre 35 et 45 m'approchèrent.
Éh merde... Mon plan était en danger. On pouvait pas juste me laisser tranquille?
La première femme portait une longue robe noir avec un décolleté qui en montrait un peu trop pour son âge. La deuxième elle portait un complet noir et l'homme était habillé dans le même genre qu'elle.
Miss décolleté pris la première la parole.
- Oh Zackary! Je suis tellement désolé pour ton père. Lorsque j'ai appris qu'il était partit au paradis j'ai éclatée en sanglots. Ça doit tellement être dur pour toi. Si tu as besoin de quelqu'un à qui te confier je suis là. D'accord?
Un long silence s'en suivit et les sourcils toujours froncés je fixais la femme d'un air méprisant.
- Qui êtes-vous?, lui demandais-je méfiant.
La femme émis un petit rire nerveux.
- Ah oui, c'est vrai je ne t'ai vue que deux ou trois fois lorsque tu n'étais âgée que de 2 ans. Je suis Sabrina, l'unique sœur de Frédéric, ton père.
Pardon? C'est sa sœur? Mais qu'est-ce qu'elle fait ici? Papa m'a pourtant déjà raconter qu'il n'était pas en très bonne relation avec sa famille. Alors, qu'est-ce que sa foutu sœur fait ici?! À ce que je sache elle n'a jamais essayé de prendre des nouvelles de notre famille lorsque papa était encore en vie.
Je regardait Sabrina avec un visage impassible. Puis, je tourna mon regard glacial vers les deux autres personnes qui l'accompagnait.
- Eux se sont qui?, demandais-je d'un ton agacé en fixant l'homme et la femme qui me souriaient de toutes leurs dents.
L'homme s'empressa de prendre la parole sur un ton un peu trop amical à mon goût.
- Ravie de faire ta connaissance jeune homme. Je suis Bernard Torn et voici ma conjointe Isabelle. J'ai déjà travaillé avec ton père en Afrique. C'était un homme brillant et enjoué. Il a aidé tellement de gens. Tu peux être fier de ton père, mon garçon.
- Son travail l'amenait à travailler en Afrique?!, s'exclama la sœur de mon père abasourdie.
Bernard se tourna vers elle et la regarda, surpris.
- Bien entendu qu'il est allé en Afrique. Il faisait de l'aide humanitaire. Vous ne le saviez pas?, dit-il.
Je partis à rire. D'un rire fort et qu'on pourrait appeler de fou.
Les trois personnes qui m'avaient aborder se tournèrent toutes vers moi. Les yeux ahuris d'incompréhension. Mais pas seulement elles. Toutes les personnes qui se trouvaient dans la salle d'exposition du corps me regardaient.
J'arrêta de rire complètement essoufflé et les larmes aux yeux. Je pris une longue inspiration et me lança.
- Bien sûr qu'elle n'était pas au courant M. Torn. Elle n'a pas prit une seule nouvelle de notre famille depuis 14 ans! Puis, tout d'un coup elle décide de venir voir mon père une fois qu'il est mort. Ça doit être plus facile de faire face à un cadavre, pas vrai?! Comme ça il peut pas vous dire à qu'elle point il vous détestait, m'exclamais-je m'énervant de plus en plus.
Sabrina avait la bouche entrouverte et semblait "blessée" par ce que je venais de dire. Je vus même ses yeux se remplir de larmes.
Je souris.
- Pour de vrai? Tu vas pleurer? Je ne savais pas que les paroles d'un ado pouvait autant affecter une femme qui porte de vêtements trop voyants pour son âge !, lui hurlais-je en me moquant d'elle.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'étais pas capable de m'arrêter. Tout ce qui me traversait l'esprit en cet instant je le criais haut et fort dans la salle.
- Et puis, tant que j'y suis et que tout le monde semble tant absorbé par ce que je dis, Allez tous vous faire foutre! Vous voulez rendre honneur à mon père? Eh bien dégagez tout simplement. Il aurait sûrement préféré ne pas être entouré de gens comme vous! Et vous savez ce que vous êtes? Une bande de personne qui utilisent la mort de mon père pour faire croire que vous le connaissiez tous mieux que quiconque. Mais je vais vous dire une chose,..., je pris une énorme inspiration, Il n'y a que les connards qui croient savoir tout de tout le monde!
- Zack! Arrête moi ça tout de suite, s'écria ma mère les larmes coulant de ses yeux tout en s'approchant de moi, Tu fais honte à ton père.
- Ah bon? Si je fais honte à papa, alors toutes ses personnes qui sont venues voir son putain de cadavre doivent le répugner!, lui lançais-je en me tournant vers elle les poings serrés plus que jamais.
- Ça suffit Zackary! Sinon...
- Sinon quoi? Tu vas me priver de desserts pour ce soir?, la coupais-je en lui parlant avec sarcasme, Ou peut-être bien que tu m'enlèveras ma ps4 pendant 1 semaine. Peut-être même que tu vas...
Je ne termina pas ma phrase. Maman venait de me gifler. Sa claque avait résonné dans toute la salle.
Je la regarda, sentant mes yeux me piquer. Puis, je partis en courant de la bâtisse.
Pendant que je "fuguait" vers la sortie j'entendis ma mère qui courait après moi tout en ne cessant pas une seule seconde de me crier:
- Zack! Je suis désolée, tellement désolé! Reviens s'il te plaît !, hurla-t-elle sur le bord de la panique.
Mais je m'en foutais. Tout ce que je voulais c'était de partir loin de toute cette agitation. Fuir loin de cette ancienne vie qui avait commencé à s'écrouler lorsque mon père était mort d'une maladie qu'il avait attrapé lors d'un de ses voyages humanitaires.
Je voulais tout simplement foutre le camps et c'est ce que j'allais faire. Dégagez loin de ma ville, de mon école, de ma maison et de mon reste de famille.
Pour aller où? Dans un endroit où on me comprendrait vraiment et où on ne me mentirait jamais. Un endroit où les gens serait comme moi...
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Gore Life
HorrorTuer. Tuer. Tuer. Je dois tous les tuer... C'est ce que Zack pense parfois lorsqu'il est en colère. Au début, il ne fait pas trop attention à ses pensées troublantes et incontrôlables de meurtre. Il se dit qu'il est un peu troublé depuis...