Le monde dans lequel on vit

Chapitre 6

La fin du rendez-vous avait sonné trop rapidement à mon goût... Mais ça c'est quand même bien fini. Bien que Laure m'ais surpris en disant qu'elle devait y aller, le fait qu'elle m'ait proposé de la raccompagner me faisait du bien, comme si ça me soulagé en quelque sorte et donné une fin heureuse à cette journée. 

Moi : Tu m'avais dis que tu habitais à côté, mais on sera chez toi avant qu'il pleut ? Il y a pas mal de gros nuages dans le ciel...

Laure : Oui, ne t'inquiète pas on y est bientôt.

Aussi particulier soit-il, j'aime bien l'ambiance qu'il y a entre nous depuis que nous sommes partis à la hâte du restaurant. C'était comme si on se connaissait depuis super longtemps, comme si ces quelques heures passés ensemble nous avait fais de super amis. 

Moi : Dis, je peux te demander un truc ? 

Laure : Oui, bien sûr. 

Moi : Et bien... Est-ce que ça te dirai qu'on se refasse une sortie comme celle-là ? J'ai trouvé que c'était vraiment très sympa cette après-midi passé avec toi. Ne cherche pas de sous entendus, il n'y en pas, mais ça fais du bien de te parler... 

Laure : Tu as raison, à moi aussi ça m'as fais beaucoup de bien de te parler. Mais je suis d'accord avec toi sur le fais qu'on devrait se revoir... J'ai beaucoup aimé cette sortie ! 

Moi : C'est sûr... 

On continua d'avancer en silence, respectant ce dernier comme une divinité. Je réfléchis sur le fais que de connaître plus cette fille pourrait être l'une des expériences les plus folles de ma vie, en plus de mes moments avec Steve. Le seul truc sur lequel je n'arrive pas à réfléchir correctement, c'est que si par miracle il se passait quelque chose entre Laure et moi, j'ai peur de négliger le lien fort que j'ai avec mon meilleur ami. Et je ne veux pas que Laure fasse de même avec ses amis à elle. 

Perdu dans mes pensée, je n'avais pas entendu Laure me demander de presser le pas, puisqu'il avait commencé à pleuvoir. Bien que c'était de petites gouttelettes, Laure était vêtue de vêtements plutôt léger pour un mois de décembre, même s'il faisait assez chaud. Après m'être excusé de ne pas l'avoir entendu, je presse le pas avec elle. Même avec la veste que je lui ais prêté, elle devait avoir froid, puisque je lui donné ma veste justement parce qu'elle avait l'air malade. Je sais que je devrais pas avoir de pensées comme ça, je ne peut m'empêcher de penser à quelque point elle est à croquer : au fur et à mesure de l'après midi, sa coiffure s'est défaite petit à petit, du coup quelques mèches par ci par là s'échappaient, et elle s'efforçait de les remettre derrière son oreille. De plus, me veste étant trop grande pour elle, on aurait dit qu'elle était plus petite et... "fragile". C'est très sûrement pour ça qu'elle est mignonne et qu'elle transforme mon cœur en petite chose sans défense face à la grandeur de son âme et la beauté de son cœur. Mais ce que je préfère chez elle, c'est son côté naturel : elle ne cherche pas à être ce qu'elle n'est pas derrière du surplus de maquillage ou une façade crée de toute pièces pour plaire aux autres. Non, elle, elle ne cherche pas la popularité mais l'amour, et ce que je trouve vraiment beau chez elle. 

Laure : On est quasiment arrivé. Juste à gauche et c'est au bout de la rue. 

Moi : Juste à temps on dirait ! Il commence vraiment à pleuvoir des cordes maintenant. 

Laure : Tu as raison. Dépêchons nous !

La pluie avait vraiment forcé depuis quelques minutes. Maintenant, ce n'est pas la petite pluie, mais c'est carrément une averse ! Laure commença à courir, je fis de même. On arriva très vite chez elle. C'est une petite maison, mais comme dit le proverbe : il ne faut jamais jugé un livre à sa couverture. Sa maison est comme les autres sur la façade, mais l'intérieur n'est vraiment pas pareil. Justement, l'intérieur est vraiment à l'image de Laure : simple et magnifique. Quand on rentre, on arrive directement dans le salon, enfin l'entrée. Le salon est assez grand, avec un canapé gris en tissu et une télé en face. Basique, mais le tape à l'œil ici, c'est surtout  les meubles : dans un style moderne, elles sont remplies de livres en tout genre, du genre triller ou même science fiction, reconnaissables par leurs couvertures et par l'habitude et la passion de lire pour ma part.