Résumons: j'ai un rendez avec ma personne que j'aime depuis longtemps, je l'a raccompagne chez elle et je l'embrasse. Ouai, bonne journée... je pense que je ne comprend pas encore, même si j'ai l'ai quand même cherché. Et là, c'est comme si tout venait de s'éclaircir : si je l'embrasse là maintenant, c'est parce que je l'ai voulu. Et elle ne m'as pas repoussé.
En un éclair, je reprends mes esprits. Et ainsi le contrôle de mon corps. Je sens enfin le goût de ses lèvres sur les miennes, son souffle et le miens se mélangeant et nos cœurs battant ensemble, comme une symphonie accordé à la note près. Allongé sous elle, je sens son corps entier contre moi, en partant de ses jambes entremêlées avec les miennes, son bassin pressant mon bas-ventre, sa poitrine contre mon torse et ses cheveux entourant mon visage délicatement. Tout ça juste pour décrire quelques secondes... Instinctivement, je ferme les yeux et je commence à monter mes bras qui était le long de mon corps vers sa tête. Je mets ma main gauche derrière son cou et je passe ma main droite dans ses cheveux. Très réceptive à mon toucher, je sentis un petit gémissement venant de son corps qui fit vibrer le miens, puis elle fit un petit mouvement du bassin , comme de la provocation. Et c'est maintenant à mon tour de retenir un gémissement tant bien que mal. Avec ses bras à elle, elle les passa derrières les miens et elle m'entoura le cou avec. Réagissant à mon tour, j'avança encore plus la tête et plaqua encore plus mes lèvres sur les siennes, m'aidant de mes deux mains misent derrière elle. Et elle a l'air de très bien le prendre.
Après quelques secondes à rester dans cette position, on écarta un peu nos lèvres et on respira. Je sentis qu'elle avait toujours les yeux fermés, alors je garda les miens fermés aussi. A travers nos respirations rapides et excités, ce n'est toujours pas fini. Elle déplaça ses bras étant appuyés de part et d'autre de mon corps et pris les miens. Elle les guida jusqu'à son bassin. Je sentis directement la courbure de son corps, ce qui rendis encore plus l'instant présent enivrant. C'est dingue à quel point son corps peut à ce point bien se mettre avec le miens. Apparemment satisfaite de ce changement de position avec mes bras, et sans prévenir, et rapprocha de nouveau son visage du mien et m'embrassa encore. Je laissa faire, et elle prit le rythme en main : elle changeait la position de sa tête, collant encore plus nos têtes l'une de l'autre, et elle a l'air de kiffé mes mains pressant ses hanches.
Jouant avec le feux, je me risqua de bouger mes bras plus haut encore de son corps. Elle retint son souffle et arrêta de bouger. Je me dis alors que c'est quitte ou double. Continuant mon mouvement plus doucement, je monta prudemment mes bras jusque à coté de sa poitrine. Je sentis tout de même son souffle ralentir, alors je redescendis mes bras vers le bas de son bassin. Elle inspira fort d'un coup, et sentant que j'étais sur la bonne voie, je refis le même mouvement de bas en haut et vice-versa. Sa respiration s'accéléra encore plus et elle ne put se retenir de m'embrasser encore plus et de gémir du fond de sa gorge. Malgré mon avis ardente d'aller plus loin, je décolla mes lèvres des siennes, mais je garda mes bras sur son bassin. Et avant de regretter d'avoir mis en pause ce moment, je demanda à Laure d'une voix tellement douce et faible qu'on pourrait croire que je n'avais pas parlé :
- Laure, je...
- Chut... ne dis rien, s'il te plaît. Je pense que ce qui vient de se passer en dit long sur ce que tu penses.
- Si tu penses deviner ce que je pense, je t'en prie, essaye toujours.
Je souligne cette phrase en haussant un sourcil. Évidemment que je sais ce qu'elle dois penser de moi, mais ça s'appelle de la provocation, et je kiff la provoque de cette manière. Une chose que j'ai appris au fil de mes années de collège, c'est de toujours avoir un coup d'avance sur les autres. Et pour en revenir à cette situation, voir son visage rougir sous les questions est un spectacle assez mignon. Après quelques secondes de réflexion, elle me répondit
- Tu m'as embrassée, donc tu devais avoir une idée qui t'a décidé, non ? Par exemple, tu pourrai avoir des sentiments pour moi et c'est la seule manière de me le dire sans le dire ?
Alors oui, bon j'avoue, c'est pas toujours évident d'avoir le bon coup d'avance. Et maintenant, je me retrouve dans une situation où il n'y a que deux possibilités : soit j'avoue que je l'aime et je me tape la honte du siècle, soit je dis que je ne l'aimes pas et dans ce cas là, je passe pour un gros connard obsédé par les filles. Malgré tout, puisque qu'elle m'a rendu mon baiser, je dois avouer que choisir la voie de la vérité est beaucoup plus sûre, et je dois avouer que je n'aimes pas trop mentir.
- Oui, tu as raison. Et donc pour répondre à ta question... oui, j'ai des sentiments pour toi et ce qui c'est passé est le meilleur moyen de te le montrer.
Je rougis instantanément et détourna le regard. Je sentis, malgré le tumulte à l'intérieur de ma tête, qu'elle voulais me dire quelques chose. Je pris mon courage à deux mains et me tourna timidement vers elle. Et je fus, à mon grand étonnement, surpris de son expression : elle me regardais avec le regard d'un ange et un sourire c'était dessiné sur son visage. Et, comme une volonté de Dieu, une lumière de dehors vint illuminer son visage et dessina comme une auréole autour de sa tête. Je resta sans voix et ma respiration se calma en instant : elle dégageait un tel sentiment de paix que mon cœur, s'il pouvait parler, dirait : donne moi à elle et fait lui confiance à fond.
Je resta à la contempler comme ça pendant ce qui me sembla une éternité. Elle dit au bout d'un moment :
- C'est pas facile de l'avouer, non ?
- Oui... c'est vraiment pas facile. Mais bizarrement, ça fais du bien.
- Je ne sais pas, je n'ai jamais avoué de sentiments à personne encore...
Elle tourna la tête juste après m'avoir répondu. C'est donc à mon tour d'attendre que se tourne vers moi pour que je puisses lui répondre. Je commença à compter les secondes pour éviter de penser à d'autres choses que le moment présent. Lorsque j'arriva à 118 secondes, elle tourna enfin la tête vers moi et je vis que ça ne doit pas être très facile de parler de ça, surtout à moi, qui n'ai pas forcément beaucoup de lien avec elle. Je lui dis alors :
- Tu sais, tu n'es pas obligé d'en parler si ne veux pas.
- Si, si. Tu viens de m'avouer que tu m'aimes alors ne pas te répondre serais mal vu de ma part...
Elle se pencha vers moi, mais elle ne m'embrassa pas. Au lieu de ça, elle mit sa tête à côté de la mienne et colla presque ses lèvres contre mon oreille gauche. Je sentis la sentis inspirée et expirée deux fois, après quoi elle me murmura dans l'oreille :
- J'ai aussi des sentiments pour toi, mais je ne suis juste pas encore prête à l'assumer.
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Le monde dans lequel on vit
RomanceTout le monde connaît Laure. Enfin, c'est la fille la plus BELLE du lycée ! Sans déconner je l'aimais depuis super longtemps mais je n'arriverai jamais à sortir avec elle... Je ne crois pas en l'existence d'un Dieu créateur qui contrôlerai nos dest...