L'ÉLITE SILENCIEUSE

Chapitre 17: L'art de choisir ou Des informations troublantes

L'art de choisir ou Des informations troublantes

Yeonman-dong, avec ses petites rues paisibles et ses façades élégantes, semblait être le refuge parfait pour échapper à son cauchemar et la pression du travail . Le soleil somnolait encore que soojin avait déjà commencé ça routine quotidienne. Elle avait pris l'habitude de courir tous les matins à la même heure et même le dimanche. Habiller d'un ensemble noir et d'une casquette, elle commençait sa course.

Ce matin-là, elle courait pour fuir plus que le stress quotidien. Le souffle court, elle tentait de d'oublier toute cette semaine et surtout, ce cauchemar étouffant de la veille. Ses pieds frappaient le sol avec régularité, mais son esprit restait prisonnier de son passé et oppressant qui la hantait encore .Quel que soit le jour, le mois où l'année .Elle était marqué à jamais .

Elle avait pris le chemin du parc Yeonhui, un espace de verdure réputé pour sa tranquillité et ses vastes étendues d'ombre sous les grands arbres. Les joggeurs matinaux s'y pressaient, tout comme elle, espérant trouver dans la nature un peu de paix. Les rayons du soleil traversaient les feuillages, déposant des tâches de lumière dorée sur les sentiers de gravier, et une douce brise apportait l'odeur fraîche de l'herbe coupée.

Malgré l'étau invisible qui serrait sa poitrine, elle ne pouvait s'empêcher de remarquer à quel point cet endroit avait quelque chose de magique. Les oiseaux chantaient doucement, leurs mélodies se fondant avec le murmure du vent, et tout semblait baigné dans une sorte de sérénité intemporelle. Le parc était un tableau vivant, où chaque détail, des fleurs sauvages qui bordaient les allées aux bancs en bois usés par le temps, semblait avoir été pensé pour apaiser les âmes tourmentées,comme la sienne .

Elle ralentit enfin, le cœur encore battant, mais son souffle retrouvant peu à peu un rythme plus calme. Le parc Yeonhui l'enveloppait d'une douceur qu'elle ne pouvait ignorer.

Il y avait quelque chose d'inexplicable dans cet endroit. Même avec ses angoisses toujours présentes, elle pouvait sentir un poids s'alléger, comme si le parc lui offrait un moment hors du temps, un instant pour respirer. Les arbres centenaires semblaient murmurer des secrets, des promesses de renouveau et d'espoir. Oui, ici, malgré tout, il y avait un espace pour oublier, ne serait-ce qu'un instant, les cauchemars et les douleurs.

Elle continua à courir, cette fois-ci plus doucement, savourant cette parenthèse de tranquillité que Yeonhui lui offrait.

Après une heure dans le parc, soojin décide de rentrer chez elle, elle se met à réfléchir à son parcours.Quand elle était plus jeune soojin ne savait pas quoi faire pour plus tard,pendant que certains connaissances rêve d'être idoles où actrice.Elle était la seule à ne pas savoir quoi répondre quand ont leur posait la question.

Puis ,un jour au collège elle comprit qu'elle métier voulait t'elle faire,grâce où à cause de son harcèlement.

Elle savait que seule une victime pourrait comprendre une autre,elle s'était accrochée à ce rêve, à cette idée de devenir inspectrice dans un monde où tout, absolument tout, semblait conspirer contre elle. Depuis qu'elle avait franchi la porte de l'académie de police, elle sentait ce poids invisible sur ses épaules, celui qui ne pesait pas sur les hommes. Elle voyait leurs regards, ceux de ses supérieurs et de ses collègues. Ils ne le disaient jamais à voix haute, mais leurs yeux parlaient à leur place : Es-tu vraiment à ta place ici ?

Elle avait tout donné. Elle s'était battue pour chaque point, chaque évaluation. L'entraînement physique, rude et implacable, ne laissait aucune place à la faiblesse. Mais elle le savait, ce n'était pas son endurance ou sa force qui étaient testées. C'était autre chose, un filtre invisible réservé aux femmes, une sorte de scepticisme persistant. Quand elle passait les épreuves physiques, elle entendait parfois des murmures —Elle s'en sort bien... pour une fille.Ces mots la piquaient à chaque fois, comme des aiguilles invisibles qui s'enfonçaient lentement dans sa peau.