9- Tu mens.

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Je me reveille seul dans le lit. Il est 6h30, mon premier cours commence à 10h seulement. Je me redresse et sors de la chambre avant de me rendre compte que Draco n'est pas chez nous.

- Draco ?

Pas de réponses.

Je part m'habiller pour aller courir, bien qu'il doit faire aux alentours de 4 degrès dehors.
Oui je continue à courir même si je fume, l'un n'empêche pas l'autre. De la fumée s'évapore de mon corps tandis que je m'arrête.

- Tempus.

Il est maintenant près de 8h. J'apperçois au loin Pansy.

- PANSY ! PANSYYYYYYYYYY !

Elle se retourne dans ma direction choquée. Je me dirige vers elle, elle fait de même.

- T'es pas net de gueuler comme ça si tôt Harry.

- Bonjour à toi aussi.

- Salut Harry

Je tourne la tête.

- Oh Salut Hemione.

Elle sourit.

- Bref Pansy tu sais où est Draco ?

Elle détourne le regard, regarde ses pieds avant de s'éclaircir la voix.

- Hum. Non je sais pas Harry.

- Tu mens. Tu sais très bien où il est !

- Tu te fais des films.

Je lui lance un regard noir avant de les dépasser.

- On se voit tout à l'heure Hermione.

Je rentre et envoie un hiboux à Blaise.

Je tourne en rond dans l'appartement. Je m'allume une cigarette.
Putain mais où il est passé serieux. Aussi tôt ? Et puis même, sans me prévenir ? Il me doit rien mais bon, je passe mon temps à m'inquièter pour lui et lui quoi ? Il disparait ! Ça me rend dingue, il me rend dingue !

- Euh... Toc Toc Toc ?

Je me retourne pour voir Blaise. Je me frotte le front.

- Il te rend dingue ?

- C'est pas-

- Qu'est ce qu'il a fait encore ?

- Blaise. Il est où.

- Harry...

- S'il te plait..

Il souffle faisant transparaitre un incomfort.

- Il est chez lui.

J'en reviens pas mes oreilles.

- Pourquoi il pouvais pas simplement me le dire bordel !

- En fait c'est un peu plus compliqué que ça..

Je m'arrête et me tourne en sa direction.

- Crache le morceau Blaise.

Il se frotte la nuque et m'invite à m'assoire sur le fauteuil.

- Écoute Harry, je vais me faire tuer pour ce que je vais te dire, il m'avais supplié de pas t'en faire part mais je sent que tu creusera jusqu'à avoir la réponse.

- Effectivement.

Je croise les bras sur ma poitrine, à l'écoute.

- Il n'y a pas que sa famille chez lui. En fait... Putain de merde...
Tu sais très bien que c'est un mangemort et que ses parents aussi.

Ce que je ferais pour toi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant