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Le temps passe

Le vent m’enlace

Je les regarde passés

Ces souvenirs oubliés

Tout autour de moi se vide

Comme si le monde était livide

Pourtant dans ma tête

Une voix résonne à tue-tête

J’avais essayé de l’oublier

Que pour ne pas me tuer

Comme l’homme meurt

Sans son cœur

L’âme se suicide

Lorsque l’on devient vide

Mais ce vide a été comblé

Par ce qui ne peut s’oublier

Des souvenirs, des personnes

A qui l’on pardonne

Le fait de nous avoir laissé

Au lieu d’être resté

L’illusion de la proximité

Ne se résout qu’avec le toucher

Car ces personnes ne nous ont laissés

Que lorsque nous les avons trop blessés

Personne ne peut vivre sans

Car ils sont comme notre sang

Pour nous plus beau qu’un poème

Ils sont ceux que l’on aime

Ils sont comme des ailes

Qui nous emmène au plus profond du ciel

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant