Chapitre 3

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PDV : Gabriel

Je dis que je vais tuer ce salaud mais lorsqu'il se trouve devant moi je perds tous mes moyens, je suis juste un idiot fini, je dis ça seulement pour me rassurer mais c'est inutile. Son emprise sur moi est bien trop forte pour que j'oppose à lui. A chaque fois que j'y pense, je suis pris de fortes crises de panique, d'autres fois mon instinct de survie prend le dessus, et je me décide d'obéir sans protester.

Je lève difficilement du lit et pars dans la salle de bain, en passant devant le miroir je peux clairement voir les empreintes des mains d'Ismaël sur mes hanches, je me retourne légèrement pour voir l'état de mes fesses, vu ce qu'il m'a donné comme coups ça ne m'étonne même plus, toute la surface de mes fesses est recouverte de marques boursouflées dont certaines qui saignent légèrement. Je vais avoir du mal à m'assoir pendant un moment, je me glisse sous la douche et je me lave rapidement malgré les courbatures.

Je m'habille avec des vêtements trouvés dans la chambre et pars en vitesse du bar, le froid de la nuit m'agresse dès que je mets un pied dehors, l'automne est déjà si froid je n'imagine même pas l'hiver. Je marche d'un pas rapide entre les ruelles pour vite rentrer, j'heurte une poubelle à une intersection et à la seconde même un faisceau de lumière est pointé dans ma direction mais heureusement je suis caché.

- Putain de merde !!!! Les flics !! Je suis foutu, s'ils m'attrapent ; c'est mort pour moi

Putain, qu'est-ce que je fais ? Ils commencent à se rapprocher merde, je décide de courir à toute vitesse pour les semer, par chance je connais toutes ces ruelles par cœur. Ils commencent à me courser putain il ne faut pas qu'ils m'attrapent non il ne le faut pas je ne peux pas laisser David seul, je les sème facilement et me cache, ils regardent partout mais heureusement ils ne me trouvent pas et repartent bredouillent, j'attends qu'ils s'éloignent pour foncer à toute vitesse vers le refuge, une fois arrivé, je rentre en faisait le moins de bruit possible et part directement me coucher.

Je me réveille le lendemain vers 11h, je ressens des courbatures dans tout le corps être le jouet d'Ismaël n'est vraiment pas simple, je file sous la douche, m'habille et descends dans la pièce commune ne trouvant pas celui que je cherche, je pars vers les cuisines et le trouve enfin entrain de faire à manger avec d'autres jeunes du refuge et certains adultes qui gèrent le refuge, je salue les autres et me dirige vers celui que je cherche.

- Salut Jérémie, comment vas-tu ?

- Oh Gabriel salut, je vais bien et toi ?

- Bof tranquille, t'as besoin d'aide ?

- Oui oui, tu peux m'aider avec les condiments stp ?

- D'accord.

Je l'aide avec une partie du repas et lorsqu'on finit les adultes nous demandent de dresser les tables ce qu'on fait sans protester. Une fois fait tout le monde passe à table. Les adultes ont une table à l'écart pour ne pas se mélanger à nous et nous garder à l'œil lors de chaque repas, le repas qui est un gratin de viande se déroule tranquillement et à la fin les plus grands sont chargés de débarrasser les tables et faire la vaisselle. Cette semaine c'est à mon tour de faire la vaisselle avec trois ados de mon âge, je vous laisse imaginez seulement laver plus de cinquante couverts, ce n'est vraiment pas facile mais on puisque nous ne sommes plus des enfants on doit au moins participer aux tâches ménagères pour aider les adultes qui s'occupent de nous. C'est le moins qu'on puisse à faire après tout ce qu'ils font pour nous.

Une fois fini je rejoins Jérémie sous l'immense arbre régnant au milieu de la cour, un immense chêne

- Hey Gaby t'es sûr que tu vas bien ? Je te vois grimacer de douleur depuis le matin.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 08 ⏰

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Celui qui m'a sauvé (BL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant