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Salem Aleykoum, Coucou, günaydin.











A Y S E L




La délicatesse :
« Il n'avait pas toujours les mots, mais il avait les regards. »






Chapitre 10.



Je marche doucement, le cœur lourd, les mains tremblantes et les larmes aux yeux. Je connais le trajet par cœur même après des mois sans être venu. Je m'arrête devant la tombe de Aylan Aslan Özkan. Je pince le dos de ma main nerveuse avant de m'approcher, mes lèvres se posent sur la pierre ou son prénom est écrit, une larme coule.

Ma mère, la femme que j'ai le plus aimée dans ce monde mais qui n'est plus là aujourd'hui. Je donnerais tout pour l'avoir une dernière fois dans mes bras, je me rappelle de notre relation, elle était incroyable.

On avait une vrai complicité mère fille, elle me manque énormément. Ma mère me manque. Pourquoi c'est dure ? Je veux qu'elle me serre dans ses bras et qu'elle me dise que tout vas aller même si elle n'est plus là...

Mes larmes coulent de plus en plus, j'aimerais qu'elle me regarde une dernière fois en me disant qu'elle m'aime et qu'elle est fière de moi. Elle me le disait tout le temps et ça me rendait heureuse de rendre ma mère fière, quoi de mieux ?

J'veux qu'elle me coiffe une dernière fois en me disant de ne jamais toucher à un lisseur quand je serais grande parce que j'ai de très beau cheveux, je veux qu'elle me dise que jamais je dois faire de teinture parce que mes cheveux noir son magnifique.

Je suffoque en me remémorant toutes ses paroles, elle m'a tout appris, mais elle m'a pas appris à vivre sans elle...C'est la seul chose où elle est partie avant même de me l'avoir appris...

Mon cœur se serre encore plus, elle a raté toute les belles choses qui me son arrivé dans ma vie, mon brevet, mon bac, mon permis, mon site, Raya, mon voile, enfaite, elle n'a rien vue...

Je me met à raconter tout ce qu'il se passe dans ma vie depuis que je suis partie, tout ce que j'ai ressenti ses derniers temps, des choses que j'arrive pas à dire à haute voix par exemple.

Je me vide bien le cœur avant de m'en aller le cœur lourd et léger à la fois. Je ne souhaite même pas à ma pire ennemie de perdre sa mère, une mère c'est tellement important surtout dans la vie d'une femme.

Pour moi c'est extrêmement dur, j'ouvre la porte de chez moi et je retire mes chaussures puis je me dirige dans le grand salon, je m'approche de mon père et je me faufile dans ses bras avant de pleurer.

Il me serre dans ses bras en me rassurant, c'est toujours la même chose avec moi, je prend deux ou trois jours avant d'aller voir ma mère puis une fois que je l'ai vues, la première fois c'est toujours compliquer, je rentre et la seul personne que je veux voir c'est mon père.

Puis les autres jours je vais la voir et même si je pleure en rentrant ça va, la c'est le premier jour donc c'est super dur. Je me suis endormi dans ses bras avec une migraine.

♣️

Nous sommes rentrés après dix jours près de mon grand père et ma mère. C'était super bien, ces vacances m'ont fait énormément de bien. Je pense y retourner très rapidement mais tout dépendra de mon site.

𝐴𝑦𝑠𝑒𝑙 - « 𝑙'𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑎̂𝑚𝑒𝑠 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant