La houle souffle, l'hurlement de l'âme s'éclate sur les rochers. L'écart des vagues roulant les unes sur les autres ravive les souvenirs durement renfermés, attrapant par-ci et là les rêves rouillés des rameurs. Une rumeur court sur la fin du parcours hasardeux de la femme traversant les mers.
Elle était toujours là, miraculée de la vie mais accroché à la mort, le corps brisant les rué de l'océan. Une ombre que les pécheurs ne regardaient que du coin de leur pauvre oeil, une tache dans le paysage énervante même pour les voyageurs. "Pauvre âme, le sort s'abat sur tes mains rugueuses de travail, personne ne viendra te chercher si le vent t'emporte un jour. " Un inconnu parla, mais la femme ne put que s'endormir au milieu des rafales. Elle n'avait d'autre choix.
On ne la revit plus, et personne ne la chercha. Pourtant, ses écrits par des bouts de bois tracés longuement dans le sable continuent de marquer les visiteurs.
Qui était cette dame qui écrivait ses peines entre les cailloux et les coquillages ? La houle n'a plus jamais soufflé de la même façon depuis son départ. Les aller et retours de la mer sur ses jambes lui murmurait d'avancer, mais la femme resta immobile jusqu'à son dernier soupir.
La houle s'essouffle, les larmes de la mer en deuil.
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Il n'y a rien à lire
De TodoRien d'intéressant, récit banal...Non vraiment il n'y a rien a lire. Pourtant tu as envie de le lire de ce fait n'est ce pas? Et bien lit, mais je t'aurai prévenue. Il n'y a rien a lire.