Inspiration inconsciente : Thérèse Raquin, Émile Zola
Son cadavre était blanc comme le linge du matin. La sérénité qui l'enveloppait effarait. Il semblait dormir, mais de ces sommeils éternels. Ceux dont on ne se réveille jamais. Ses yeux, tels des perles turquoises, brillaient sous la lumière. La tristesse semblait les habiter. Sa tunique, bleue de douceur, bleue de bonheur, bleue comme la mer et bleue comme le ciel, avait été salie. Salie par le rouge vermeille de son sang. Un trou, tel un tunnel, traversait son ventre. On pouvait y passer le bras d'un enfant. Ses cheveux de feu avait perdu leur éclat. Ils étaient ternes, pleins de la crasse de la maison. Sur ses jambes de porcelaine, des mouches avaient élu repas. Elles dévoraient la chair minutieusement, doucement, lentement.
La pièce sentait la mort, le crime, l'assassinat. Qui avait agi ? Nous ne le saurons jamais.

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Quand on surgit les mots
RandomDes textes qui vont et viennent au flux de mon inspiration. Les médias ajoutés ne m'appartiennent.