Peu importe où il allait, leur fantôme le suivait.
Il y avait l'odeur de la chair cramée, celle qu'un incendie vicieux ou une bombe joueuse aurait provoqué. Juste pour goûter aux frissons la chair de l'innocence.
Peu importe où il allait, leur fantôme le suivait.
Il y avait aussi cette odeur de purgation. Celle que seuls les corps noyés dégagent. Cette puanteur qui nous rappelle la tourment de la noyade.
Peu importe où il allait, leur fantôme le suivait.
Son frère noyé. Sa sœur brûlée. Des traces marquées au fer rouge sur son âme. Des traces qui ne partiront jamais. Des traces qui lui rappelleront toujours comme aiment le faire ses parents que c'est de sa faute s'ils sont mort. Et peu importe que fait qu'il n'était pas là lorsque c'est arrivé, c'est sa faute.
Il n'avait qu'à pas vivre aussi longtemps...
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Quand on surgit les mots
RandomDes textes qui vont et viennent au flux de mon inspiration. Les médias ajoutés ne m'appartiennent.