What if I love you?

Chapitre 2

- Et il est beau ??
- Oui, très...

Arrivée chez Sara, je me suis empressée de tout lui raconter et cette dernière, après avoir écouté tout ce que j'avais à lui dire (et au passage, insulté Max de tous les noms) me bombardait de questions.

- Mmh.. une relation interdite.. ça me plaît bien !!
- Je n'ai parlé d'aucune relation, voyons !

Elle me lança un clin d'œil avant de glousser, me faisant soupirer.

À ce moment là, la porte d'entrée claqua, nous faisant sursauter.

- Sara? Tu es là ? interrogea sa mère.
- Oui, maman. Avec Eve.

On entendit un soupir de sa mère, puis des bruits de pas. Elle en avait sûrement assez que je squatte tout le temps chez elle... ce qui était parfaitement compréhensible. Je me redressai sur le lit de Sara, qui sembla se réveiller d'un coup. Soudain, elle se leva.

- Il faut qu'on trouve quelqu'un pour te vider la tête ! s'écria-t-elle.

- Mouais.. je sais pas trop..

- Fais-moi confiance, s'exclama-t-elle en souriant. Tu vas retrouver le moral en un rien de temps.

Elle s'empara de son portable et commença à tapoter dessus, un vague sourire flottant sur ses lèvres.

- Euh... qu'est-ce que tu fais ?

Elle me colla l'écran aux yeux. "Ce soir, on va en boîte !"

- En boite ?

- Oui oui. Mon ami Diego nous a invitées à passer la soirée en merveilleuse compagnie, m'annonça-t-elle avec un clin d'œil.

- Sara...

La perspective de rencontrer du monde m'excitait autant qu'elle m'angoissait. Si ça se trouve, Max et moi allions nous réconcilier d'un instant à l'autre...

Ou pas.

- Bon d'accord, cédai-je à contrecœur.

Sara hurla de joie, avant de se mettre à danser à reculons, dans un moonwalk très douteux. Je pouffai de rire, et elle me sauta dessus en rigolant. Nous explosâmes de rire, avant de nous relever, rouges et transpirantes.

- Allons te choisir une tenue !

*************

Nous arrivâmes à la boite à six heures du soir, "belles et pimpantes" comme disait Sara. Un grand homme brun s'approcha de nous, tout sourire. Dès que Sara le vit, elle sauta à son cou, avant de l'embrasser passionnément.

- Diego, je présume ? Vous êtes surs que votre relation est purement platonique ? pouffai-je.

- C'est ça, confirma-t-il avec un sourire. Ma douce et moi sommes amis. Rien de plus, rien de moins.

Et nous éclatâmes.