Chapitre 1

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TW:(sexe, meurtre)

Ayden

2013

La voiture pile devant l'hôtel Flamingo, un endroit super connu à Vegas, mais clairement pas mon style. Le chauffeur m'ouvre la porte et je descends tranquillement. Le portier prend mes valises et me devance dans le hall.

Je jette à peine un œil à la déco. C'est vraiment pas pour moi : trop flashy, trop coloré. Du rose et des néons partout, à l'intérieur comme à l'extérieur. Sérieux, qui peut supporter ça ? Moi, j'aime le noir, le violet. Pas besoin de plus.

À la réception, on me file la carte de ma chambre et on me dit que le directeur m'attend dans son bureau. Pas de détour par la chambre, je vais direct voir ce mec. Je marche d'un pas lourd jusqu'à sa porte et l'ouvre sans toquer.

— Han, han, OH OUIII...

Je m'avance dans la pièce, et là, je les vois, deux idiots en pleine partie de jambes en l'air sur un bureau qui doit valoir une fortune. L'homme me jette un coup d'œil rapide et continue son affaire, avant de m'adresser la parole comme si de rien n'était.

— Assieds-toi, Ayden, je t'attendais, dit-il, toujours en train de prendre cette blonde.

Je roule des yeux, complètement blasé, et je m'affale dans un fauteuil. Pas très confort, mais ça a l'air cher.

— Ouais, je vois ça... répliqué-je avec un soupçon d'agacement.

Finalement, ils finissent par s'arrêter et commencent à se rhabiller. L'autre type se cale en face de moi, l'air content de lui, le sourire en coin.

— Alors, ça fait quoi d'être libre ? lâche-t-il avec un petit sourire narquois.

— Bof, ça a bien changé, dis-je en haussant les épaules. Et toi, quoi de neuf ?

— Comme tu peux voir, tout roule pour moi. Après ton arrestation, j'ai suivi tes conseils. Dingue qu'un môme de seize ans puisse donner des idées pareilles ! Grâce à toi, je suis millionnaire, et j'ai même racheté une prison, imagine !

Je souris à moitié. — Et moi, je vais bientôt toucher le jackpot à mon tour.

Son sourire s'élargit encore. Il pense qu'il a tout sous contrôle, qu'il mène la danse. Il se trompe. Pour l'instant, c'est moi qui l'utilise, mais ça, il ne le sait pas encore.

D'un coup, je me lève, attrape la blonde par les cheveux, et lui colle mon flingue dans la bouche. Elle se fige, les yeux écarquillés, terrifiée.

— PUTAIN, AYDEN ! MAIS TU FAIS QUOI ?! hurle mon cousin, affolé.

— Ton fric, je dis, d'un ton calme.

— LÂCHE-LA, D'ABORD ! crie-t-il en paniquant.

— Tu crois vraiment que t'as le choix, cousin ?

Je les hais tous, ma famille. Qu'ils soient proches ou éloignés, je les déteste. Et ça me fait marrer de penser que je vais me servir d'eux pour les détruire. Chaque geste, chaque balle, ça me procure une satisfaction malsaine.

BAM.

Le coup part. La blonde s'écroule, du sang partout. Mon cousin hurle, en pleurs, totalement paumé. Il tente de sortir son arme, mais je suis plus rapide. Je lui tire dans l'épaule. Il s'effondre, incapable de bouger.

Je m'approche, le surplombant. Il pleure, il souffre, mais il sait pas encore que le pire est à venir.

Je lui balance un coup de crosse en pleine mâchoire, il s'écroule direct sur le sol, comme une loque.

Quand il se réveille, je vois tout de suite la panique dans ses yeux. Il est attaché à une chaise, ficelé avec des câbles de lampe, un soutien-gorge trouvé sur place, et tout ce qui m'est tombé sous la main. Un vrai bricolage.

— Alors, ça fait quoi de plus être libre ? je commence en le fixant.

— Mmpfff... Ah ouais, j'avais oublié que je lui avais fait bouffer sa chaussure, il peut même plus aligner un mot.

— De toute façon, j'en ai rien à foutre de ta réponse, je réplique en lui montrant mon téléphone. Tu vois ce compte en banque là ? C'est le mien. Et celui-là, aussi, maintenant. Merci cousin, 150 millions direct dans mes poches, grâce à toi.

Son regard change. Panique totale. Il commence à s'agiter sur sa chaise, essaye de se libérer, mais c'est trop tard pour lui. Moi, j'ai déjà fini ce que j'avais à faire. Je me dirige vers la sortie, mais avant de partir, je lui balance quelques dernières paroles.

— Ah, et regarde sous tes pieds.

Je craque une allumette, la laisse briller un instant avant de la jeter dans la flaque de kérosène qui s'étale à ses pieds.

La pièce s'embrase en un éclair, le feu dévore tout en quelques secondes. Tranquille, je marche vers le parking privé. Bien sûr que je vais prendre sa voiture. Une Porsche 911 Turbo, ça ne se refuse pas. J'arrive, je démarre et je file. Prochaine destination, New York.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 15 ⏰

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