CHAPITRE4:LA LAME DE LA CRUAUTÉ

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Chapitre 4 : La Lame de la Cruauté

Le soleil s'éteignait derrière l'horizon, projetant des ombres longues et menaçantes sur le palais. Ce soir, Jinwook avait convoqué une grande assemblée, et toute la cour se rassemblait dans la salle du trône. Les murmures se multipliaient alors que les conseillers, généraux et nobles se plaçaient dans l'immense pièce. La rumeur courait que l'empereur allait juger des traîtres capturés lors d'une récente révolte.
Hiseti, vêtue d'une robe blanche simple, se tenait silencieusement à côté de son mari. Elle l'observait de biais, cherchant un quelconque signe d'émotion dans son visage impassible, mais tout ce qu'elle voyait, c'était un masque glacé, indéchiffrable. L'empereur Jinwook n'avait jamais semblé aussi inaccessible.
La porte principale s'ouvrit avec fracas, et deux hommes furent traînés devant le trône, leurs vêtements déchirés, les visages marqués de coups. Ils tombèrent à genoux, suppliant pour leur vie. Hiseti serra les poings. Elle ne savait que trop bien quel sort les attendait, mais une partie d'elle espérait que son mari montrerait un semblant de clémence.
Jinwook se leva lentement, sa silhouette imposante dominant toute la pièce. Il fit quelques pas en avant, ses bottes résonnant lourdement sur le sol en marbre. Ses yeux noirs se posèrent sur les deux hommes avec un détachement absolu, comme s'ils n'étaient que des insectes à écraser.
« Vous avez osé défier votre empereur, » dit-il, sa voix basse mais chargée d'une froideur tranchante. « Vous avez souillé ce royaume par votre trahison. Pourquoi devrais-je vous accorder une mort rapide ? »
Les hommes tremblaient, leurs suppliques devenant incohérentes sous le poids de la terreur. Hiseti sentit son cœur se serrer. Elle savait que l'un des hommes avait une famille, qu'il avait été poussé à la rébellion par désespoir. Mais Jinwook n'avait aucune pitié pour les faibles. Elle jeta un coup d'œil à son visage, cherchant encore une trace de compassion. Rien.
Avec un geste imperceptible, Jinwook fit signe à un garde qui lui tendit une lame. La lame scintillait à la lumière des torches, aiguisée à la perfection. Un murmure parcourut la salle ; l'empereur allait lui-même exécuter les prisonniers.
« Vous voulez de la clémence ? » dit Jinwook d'un ton presque moqueur. « La seule clémence que je vous offre est la mort. »
Sans un autre mot, il abattit la lame sur l'un des hommes, décapitant le traître d'un seul coup précis. Le silence dans la salle fut assourdissant. Hiseti se figea, le regard fixé sur le corps sans vie qui gisait à ses pieds. Elle sentit son estomac se nouer, une sensation de froid se répandant dans tout son être. Jinwook ne montra aucun signe d'émotion ; son visage resta aussi impassible que si le geste n'avait été qu'une simple formalité.
« Que cela serve d'exemple à ceux qui oseraient se dresser contre moi, » déclara-t-il froidement, sa voix coupant l'air comme un poignard.
Il se tourna alors vers le deuxième homme, qui pleurait désormais ouvertement, implorant le pardon. Hiseti eut envie d'intervenir, de dire quelque chose pour empêcher un autre acte de cruauté insensée, mais elle savait que Jinwook ne tolérerait aucune faiblesse. Le deuxième homme allait subir le même sort, et personne, pas même elle, ne pouvait l'empêcher.
« Vous avez vu la fin de votre compagnon, » dit l'empereur d'un ton presque las. « J'espère que vous aurez la décence de mourir en silence. »
Et, avec la même froideur, il leva la lame une nouvelle fois.
Lorsque le deuxième corps tomba, la salle retomba dans un silence de mort. Jinwook essuya lentement la lame avec un morceau de tissu, son regard ne montrant aucune trace de remords. Hiseti sentait ses jambes faiblir, l'atmosphère devenant étouffante. Comment cet homme pouvait-il être si insensible, si inhumain ?
L'assemblée applaudit d'un geste de soumission, mais Hiseti, elle, ne pouvait qu'admirer la froide cruauté qui se tenait devant elle. Cet homme, cet empereur, n'avait plus aucune trace d'humanité en lui. Elle comprenait à présent à quel point Jinwook était dangereux, pas seulement pour ses ennemis, mais pour tous ceux qui s'approchaient trop de lui, y compris elle-même.
Elle se retira discrètement, son cœur lourd de confusion. La bataille pour gagner son amour semblait plus lointaine que jamais, car elle savait qu'elle ne luttait pas contre un homme, mais contre une ombre. Une ombre qui n'avait ni pitié, ni émotion, ni âme.
😭 comment peut-il être si cruel !!!!
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