A Beer And a Maid (Draft)

Chapitre 1 partie 2 : Sex One The Beach

 Quelques semaines plus tard, Saënah et moi nous promenions, pour profiter de notre dernière journée de vacances, dans un des parcs de la ville. Il était sympa, il y avait toutes sortes de plantes, des canards et des pigeons.

Vers 13 heures, on décide d'aller manger une pizza. Après la pizza on va à un glacier et on prend une glace, puis on part se balader en centre ville. Pendant un moment, quand on était assis à un petit bar, je sentais un regard pesant sur moins donc je m'était retourné, et j'avais vu une homme, il était en jogging gris et avait un pull large noir avec la capuche sur la tête. Quand mon regard avait croisé le sien, il avait détourné les yeux. Je me souviens avoir prévenu Saënah, et sa réaction fut de pouffer de rire en regardant l'homme, qui n'avait pas l'air content de sa réaction. Elle lui avait dit bonjour et il ne lui avait pas répondu. Il a fini son café en une gorgée et est parti. Mon amie se décide enfin à m'expliquer.

Je me sentais ridicule et gainée. J'avais tellement honte, je ne savais même plus où me mettre. Cet homme, que j'avais embrassé, je ne l'avais même pas reconnue ? Mais, je dois quand même admettre que la situation était drôle.

On arrivait à la fin des vacances, le soir qui suivait, je devais aller travailler. C'était une petite supérette, à dix minutes à pied de l'appartement. Une supérette de nuit. J'y étais 5 heures, la plupart du temps je les tenais.

J'avais mis une chemise blanche et un jean noire, puis par-dessus, le tablier avec l'enseigne du magasin et mon prénom brodé dessus. Le patron m'accueillait avec un grand sourire, il était content de m'avoir. Après une dizaine de minutes, j'ouvrais le magasin. Comme s'était la nuit, les clients se faisaient plutôt rares. Mais je me souviens parfaitement de ce client.

Un client entre dans le magasin, je lui dit bonsoir, mais il ne répond pas. J'avais l'habitude, les gens, le soir, sont très souvent fatigués ou juste malpolis. Il était vite revenu, avec deux bouteilles de whisky. J'ai pu enfin apercevoir son visage quand il est arrivé devant la caisse. C'était l'homme de bar, et surtout, l'homme que j'avais embrassé alors que je ne le connaissais pas. Il avait posé les deux bouteilles sur le comptoir, et je les avais scanner. Tout le long, il me fixait, ça me dérangeais. J'étais assez mal à l'aise, mais je restais poli. Après tout, ça reste mon job. Je lui avais annoncé le prix, puis il a payé et était reparti.

Je n'avais pas du tout compris ce qu'il s'était passé. Je pense que, à ce moment-là, j'avais envie de le rattraper, mais je ne l'avais pas fait. Une voix dans ma tête me criait d'aller le voir et de lui demander son numéro. Tout se chamboulé dans ma tête, pourquoi je pensais autant à lui ? on ne s'était vu que quelque fois, et on s'était embrassés une fois. Je ne voyais pas pourquoi ça me faisait autant d'effet. Est-ce sa chaleur qui me manquait ? Je l'ignorais.

J'avais fini le travail. Il était 2heure 40 du matin. (oui, j'aime bien faire des heures supplémentaire, ça fait toujours plus d'argent.) Normalement, j'aurais dû aller travailler dans un autre magasin mais j'ai réussi à négocier avec mes deux jobs de nuit pour faire une nuit sur deux, ce qui m'avait sauvé la vie. Fin plutôt mon sommeille. Je suis donc rentré chez moi, à l'appartement, pour aller me coucher. J'avais bien sûr veillé à ne pas faire de bruit pour ma chère colocataire, ce qui, pour une fois, fut une victoire, car je la réveillais à chaque fois. Je m'étais affalé sur le canapé et j'avais sorti le tome 5 de HeartStopper pour rattraper mon retard.

Je n'arrivais pas à me concentrer sur le livre. Je pensais à cet homme. Je voulais le revoir, connaître son prénom, le connaître lui. J'avais tant d'émotions en moi. Je ne dirais pas que c'était de l'amour à ce moment-là, mais plus ou moins une curiosité profonde, et si j'étais encore plus honnête avec moi-même : Une obsession. Je voulais tout savoir de lui. Je voulais l'embrasser encore une fois. Je n'arrivais vraiment pas à penser à autre chose. je pensais même à trop de choses. Trop de choses sur lui et moi quoi. Je me faisais des films. C'était absurde, complètement ridicule. Je me sentais honteux.