Chapitre 2

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#Viktor

Je n'aurais jamais cru que le destin me mettrait sur le chemin de la fille de Mikaël, cet homme que je haïssais de toutes mes forces depuis des années.

Léna se tenait face à moi, son regard planté dans le mien sans jamais cligner des yeux. C’était audacieux, car peu de gens osaient me défier ainsi, de peur d’en subir les conséquences. Mais avec elle, je lui laissais un certain libre arbitre, intrigué par sa détermination à aller jusqu'où elle le pouvait.

Sa posture mêlait défi et curiosité, une combinaison qui m’intriguait profondément. D’une manière ou d’une autre, son audace me captivait, une lutte constante entre méfiance et attirance. Je n’étais pas ici pour être indulgent, mais je voulais découvrir la femme qui se cachait derrière l’ombre de son père.

Après lui avoir fait une proposition audacieuse, je remarquai qu’elle n'était pas prête à jouer ce jeu, et cela me procurait un plaisir incommensurable. Je me penchai légèrement en avant, savourant cette proximité, scrutant ses traits comme un chasseur examine sa proie. Il y avait quelque chose d’irréel dans cette rencontre, comme si le destin avait tendu un piège savoureux.

— Tu es bien différente de ce que j'imaginais, dis-je, ma voix basse et mielleuse, avec une touche de provocation.

Elle haussait les sourcils, un sourire provocateur se dessinent sur ses lèvres.

— Et comment pensais-tu que j'étais ? Une poupée docile ?

— Peut-être. Quelqu'un qui vit dans l'ombre de son père.

Elle redressa la tête, l’éclat du défi illuminant ses yeux.

— Tu te trompes. J’ai ma propre vie, mes propres choix.

— Des choix comme celui de te retrouver ici, dans un club que ton père désapprouverait ?

Une tension palpable traversa l'air. Léna était un mélange enivrant d'audace et de fragilité, un cocktail irrésistible que je voulais explorer.

— Si je vivais dans la peur de mon père, je ne sortirais jamais, rétorqua-t-elle.

Ses paroles avaient une résonance, et quelque chose d’irrésistible se formait entre nous. Je me rapprochai davantage, attiré par son attitude désinvolte et son regard perçant.

— Peut-être devrais-tu apprendre à être prudente, surtout dans des lieux comme celui-ci.

— Pourquoi cela ? me demanda-t-elle, défiante. As-tu peur que je découvre quelque chose sur toi ?

Je souris, amusé par son audace.

— Oh, je n’ai pas grand-chose à cacher, Léna. Mais je me demande si tu es prête à découvrir les secrets qui se cachent derrière cette façade.

Son regard se durcit, mais je pouvais voir l'intrigue qui s'y mêlait. Je prenais un risque, mais le jeu en valait la chandelle. J’étais ici pour l’attirer dans mes filets, pour explorer jusqu’où elle serait prête à aller.

— Pourquoi est-ce que tu me parles comme si tu étais intéressé par moi ? demanda-t-elle, une note de méfiance dans sa voix.

— Parce que, avouai-je, j’aime les défis. Et toi, ma belle, es-tu l'un des plus captivants que j'ai jamais rencontrés.

Elle esquissa un sourire, mais je pouvais sentir sa prudence, son esprit pesant le pour et le contre, ce qui ne faisait qu'exacerber mon désir.

— Dommage, je ne suis pas intéressée !

Elle tenta de s’éloigner, mais je la retins fermement par la taille.

— Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-elle, surprise.

Je l’attirai vers moi, capturant son regard. Son souffle se bloqua un instant alors que je me penchai un peu plus près, laissant mes lèvres frôler sa joue.

— Je crois que tu sous-estimes le pouvoir du désir, murmurai-je, ma voix un mélange de douceur et de menace.

Léna, bien que troublée, ne recula pas. Au contraire, quelque chose brillait dans ses yeux, un mélange de défi et de curiosité. Son cœur battait la chamade, et je pouvais presque l’entendre.

— Lâche-moi, dit-elle, mais sa voix trahissait un frisson d'excitation.

Je maintenais ma prise sur sa taille, savourant la chaleur de son corps contre le mien. J'avais le contrôle, mais je ne voulais pas être trop brusque. Je me penchai encore un peu plus près, mes lèvres caressant son oreille.

— Les femmes comme toi ont souvent besoin d'être guidées... d'explorer ce qu'elles veulent vraiment.

Elle se raidit sous mon souffle chaud, mais je pouvais sentir son hésitation. Elle était piégée entre la peur et l'excitation, et c’était exactement là que je voulais l'avoir.

— Tu es en train de jouer avec le feu, dit-elle, sa voix plus ferme, mais je voyais la lueur de l’excitation.

— Je n’ai jamais eu peur de me brûler, répondis-je, ma main glissant lentement le long de sa taille, effleurant sa peau douce.

Je relâchai légèrement ma prise, lui laissant le choix de reculer ou d’avancer. Je pouvais voir le combat intérieur qu’elle menait. Ses lèvres s’entrouvrirent, comme si elle avait envie de dire quelque chose, mais aucun son ne sortit. Cela ne faisait qu’accroître mon désir pour elle.

— Alors, dis-moi, Léna, qu'est-ce que tu veux vraiment ? lui demandai-je, mes yeux scrutant les siens, impatient de découvrir les vérités enfouies sous sa bravade.

Les Noces du Mensonge Où les histoires vivent. Découvrez maintenant