Chapitre 4

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#Viktor

Pourquoi l'ai-je laissée partir ? Pour lui donner l'illusion qu'elle avait le contrôle, mais elle ignorait qu'elle était déjà marquée par mes doigts, que je possédais tout ce que je touchais. Elle n'était qu'une pièce du puzzle que je m'apprêtais à assembler.

Je la voyais, là-bas, dans un coin de la salle, sa silhouette troublée captivant mon attention. Un sentiment de pouvoir m'envahissait. Bien qu'elle ait tenté de paraître forte, j'avais perçu sa vulnérabilité, cette étincelle d'excitation qu'elle essayait de dissimuler.

Je me mis à l'imaginer dépouillée de sa tenue, chaque courbe mise en valeur par mes désirs. Un frisson d'anticipation parcourut mon corps, mon membre se durcissant à l'idée de ce qui était à venir. Je voulais tout ce que Mikael possédait, et elle n'était qu'une cerise sur le gâteau. Mes pensées dérivaient, inondées par un besoin insatiable.

À cet instant, Pavel, mon bras droit et ami de longue date, s'installa en face de moi, l'air curieux.

__ Qu'est-ce que tu regardes ainsi ?

Il suivit mon regard et esquissa un sourire.

__ N'est-ce pas la fille de Mikaël ?

__ Oui.

__ Que fait-elle ici ? Je pensais qu'elle était constamment surveillée.

__ Apparemment non, vu qu'elle se trouve dans mon club ce soir.

Mon ton était chargé d'un désir à peine contenu.

__ À t'entendre, tu as déjà une idée en tête.

__ En effet.

Pavel me connaissait bien.

__ Je veux la posséder, Pavel. Arrange un entretien demain avec son père.

Il me fixa, l'air perplexe.

__ Quoi ? Et s'il te reconnaît ? Jamais il n'acceptera de te donner la main de sa fille.

__ C'est peu probable qu'il se souvienne de moi. Et puis, il y a un dicton : sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis.

__ Je vois. Dans ce cas, je ferai le nécessaire.

__ Bien.

Je posai mon verre, le son résonnant comme un présage, et me levai brusquement.

__ Où vas-tu ?

__ Finir ce que j'ai commencé.

Ma voix était glaciale, déterminée. Je n'avais pas l'intention de la laisser quitter ce club sans la toucher. Elle m'appartenait désormais, et bientôt, je ferais d'elle ma femme. Mon désir brûlant s'intensifiait, chaque seconde ne faisant qu'ajouter à la passion dévorante qui nous unissait déjà.

Je me dirigeai vers elle, lentement, sans brusquer les choses. L’important était de créer un lien, même subtil.

Quand j’arrivai près de Léna, je l’observai un instant, appréciant son éclat malgré la nervosité qui l'habitait. Chaque détail de son visage, chaque mouvement, trahissait une tension palpable, comme une corde tendue prête à vibrer.

__ On doit parler ! lui dis-je en lui tendant la main, déterminé à la faire céder.

__ Je pensais qu'on s'était tout dit ! répondit-elle d'un air moqueur, tentant de masquer son anxiété.

Je fis un geste de la tête et les personnes autour de nous s’éloignèrent, leurs murmures s'évanouissant dans l'air lourd de promesses. Son amie, interloquée, me fixa sans dire un mot.

__ Toi aussi ! ordonnai-je, lui lançant un regard ferme, un défi silencieux.

Elle se leva, hésitante, prête à fuir, mais Léna l’en empêcha d’un geste.

__ Elle reste ! affirma-t-elle, défiant mon autorité.

__ Léna, n'insiste pas, s'il te plaît... Dit son amie, sa voix trahissant son anxiété.

Je vis la peur s'installer dans ses yeux. Elle savait qui j’étais, un homme qui ne plaisantait pas. Léna, réalisant la tension croissante, tenta de protester.

__ Mais... commença-t-elle.

Avant qu'elle n'ait eu la chance de finir, son amie dans un geste désespéré, prit la poudre d'escampette, fuyant sans se retourner.

Voyant cela, Léna croisa les bras autour de son torse, se mettant sur la défensive, déterminée à montrer qu’elle ne plierait pas.

__ Ça te plaît de faire peur aux gens ainsi ? demanda-t-elle, le défi vibrant dans sa voix.

__ Ça dépend des circonstances, répondis-je calmement, ne me laissant pas déstabiliser.

Je m'approchai un peu plus, réduisant l'espace entre nous. Elle était si proche que je pouvais presque sentir son parfum, une fragrance légère et envoûtante qui éveillait mes sens. Mes doigts se mirent à frôler délicatement son bras, traçant une ligne invisible de tension entre nous.

__ Je ne fais pas peur, Léna. Je fais simplement ce qui est nécessaire pour que les choses avancent, dis-je d’un ton presque amical, comme si je lui offrais une promesse délicieuse.

Son souffle se fit plus court, et je remarquai un léger tremblement dans sa posture. Cette vulnérabilité me fascinait, chaque frisson qu'elle éprouvait nourrissant mon désir grandissant.

__ Qu'est-ce que tu veux vraiment ? s'interrogea-t-elle, sa voix tremblante trahissant une vulnérabilité qu’elle tentait de cacher.

__ Je veux te comprendre, Léna. Je veux connaître ce qui te fait vibrer, ce qui t’effraie. Tu es ici, dans ce club, alors que tu pourrais être ailleurs. Pourquoi ?

Elle déglutit, semblant peser mes mots. Je savais qu’au fond d’elle, une part de curiosité était en train d’émerger. Ce moment, aussi tendu qu'il soit, était une porte ouverte vers quelque chose de plus grand, quelque chose qui nous dépassait.

__ Je ne suis pas une proie, insista-t-elle, mais je pouvais voir qu'elle luttait contre un désir de se rapprocher, une lutte qu’elle aurait bien du mal à gagner.

__ Peut-être pas, mais tu es quelqu'un qui m'intrigue, dis-je doucement, ma voix caressant l'espace entre nous. Et je ne m'arrêterai pas tant que je n'aurai pas eu ce que je veux.

Je m'approchai davantage, réduisant l'espace jusqu'à ce que mes lèvres frôlent presque les siennes. L’électricité entre nous était palpable, chaque battement de cœur semblant synchronisé avec l’ardeur de nos désirs.

__ Je veux te toucher, murmurai-je, mon souffle chaud se mêlant au sien. Tu ne peux pas imaginer à quel point j'ai envie de toi.

Elle ferma les yeux un instant, luttant contre l’envie de céder. Mon doigt glissa le long de sa mâchoire, l'amenant à me regarder à nouveau, mes yeux plongés dans les siens, révélant la profondeur de ma détermination.

__ Je ne te forcerai pas, dis-je, mais sache que tu es déjà mienne. Une fois que tu auras goûté à ce que je peux offrir, tu ne voudras plus jamais revenir en arrière.

Je reculai d'un pas, lui laissant un moment pour réfléchir, pour peser le poids de mes mots. Je savais que cette danse délicate entre nous n'était qu'un prélude, une invitation à un jeu dont les règles ne seraient déterminées que par nous deux.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 20, 2024 ⏰

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