WHO I AM : 𝓐𝓻𝓲𝓮𝓵𝓵𝓪

𝒱| 𝒜𝓇𝒾𝑒𝓁𝓁𝒶

𝒜𝓇𝒾𝑒𝓁𝓁𝒶

Aujourd'hui, j'ai été en cours, comme d'habitude.

J'ai été entouré de mes amies, j'ai pu profiter et passer des bon moment avec eux mais à la fin de la journée je me sens toujours pareille.

Anxieuse.

Une angoisse si profonde qui recouvre mon corps comme une couverture chaude.

J'ai froid, pas parce qu'il fait froid mais parce que j'ai peur. Peur de ne plus être comme avant.

Que dit-je, voudrais je vraiment retrouver la petite Ariella ? Non.

Je prend une grande inspiration avant de me laisser tomber en arrière sur mon lit.

J'étais si heureuse il y'a à peine quelques minutes mais maintenant j'angoisse.

J'angoisse tellement.

Le pire ? C'est que je ne sais même pas pourquoi je suis comme ça.

Les cours ? Je ne sais pas.

Mon père ? Je devrais être habitué.

Moi ? Probablement oui.

Je me te déteste mais en même temps je m'en veux tellement d'être ainsi avec moi.

Bip bip

Avec les dernières forces que j'ai, j'attrape mon téléphone et ouvre le message de Natasha.

Natasha:
Bonne nuit ma belle, ne te tracasse pas trop, tous vas bien ce passer, n'oublie pas, tu n'es et sera jamais seul. Je t'aime.

Wow.

Un sourire se dessine sur mon visage et je lui répond rapidement avant de balancer mon téléphone en arrière lorsque j'entends les pas de mon père s'approcher de ma chambre.

Sans même que je m'y attende, la porte s'ouvre, sans mon autorisation, sans mon consentement.

Alors on en est arrivé à là papa ?

Et si j'étais nue ? Je veux même pas y penser.

— Tu ne dors toujours pas ? Il me demande sur un ton suspect.

Je retient de relever les yeux aux ciels et soupire d'épuisement.

— J'allais me coucher, je répond en me relevant.

Je l'ignore et fait le tour de mon lit et rentre dans celui en espérant qu'il sorte de la chambre mais le voyant toujours en face de moi, j'en conclus qu'il ne partira pas maintenant.

— Tu as révisé ?

Pitié, pas maintenant.

— Papa-

— Répond à ma question.

Je me tait et ferme les yeux un instant.

— Peux-tu sortir s'il te plaît papa, je demande d'une voix tremblante, épuisée.

Il me regarde avec mépris avant de sortir de la chambre en murmurant dans sa barbe comme un gamin de huit ans.

Bip bip

Natasha:
Demain, 15h en face du parc de chez moi.

Moi:
Ok.

Je veux dormir et ne plus jamais me réveiller.