Prologue 0

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Mon nom est Noah O'Connor, j'ai 19 ans et je suis le plus jeune joueur des Bulls de Chicago.
Certains même m'appellent « l'étoile montante des Bulls ».
Ouais, c'est incroyable, je sais.

Tout a commencé dans le petit et paisible village de Tollerton dans le sud-est de Nottingham au Royaume-Uni dans lequel je suis né et j'ai grandi.

Je me souviens encore, qu'à mes 12 ans, en 1989, j'étais émerveillé à la vue de toutes ces grandes figures de basket telles que Michael Jordan,
Gheorghe Muresan, Hakeem Olajuwon et j'en passe !

Avant de les voir jouer, je n'avais pas d'objectif dans ma vie, pas de but, pas de rêve.

Mais après les avoir vus sur le terrain, en plein dans leurs éléments, je me suis juré qu'un jour, moi aussi je jouerai sur ce parquet, moi aussi je ferai des bonds de plus d'un mètre de haut, moi aussi je deviendrai un joueur de Basket !

Et je savais très bien que ce serai une lourde tâche, alors chaque jour, après les cours je m'arrêtais dans un petit terrain de basket et je jouais avec les jeunes de mon quartier.

J'avais l'habitude de rentrer tard, j'étais toujours le dernier à rentrer à la maison, je pouvais passer des heures à mettre des paniers ou à dribbler avec un adversaire invisible.

Ma mère était inquiète de me voir rentrer si tard, mais aussi confuse à la fois car j'avais l'air « tellement heureux » elle disait.

Parfois, lors de nos petits matchs, les passants s'arrêtaient en masse pour nous voir jouer, ou du moins, pour me voir jouer.

Les rumeurs couraient dans les rues qu'un jeune prodige du basket vivait à West Bridgford, et un jour un entraîneur venu recruter des jeunes talents afin d'intégrer l'équipe national junior est passé par là et m'a vu jouer.

Après le match il a demandé à me parler et je me souviens de la première phrase qu'il m'a dit « Petit ? Veux-tu devenir comme lui ? » dit-il en montrant du doigt la photo de Micheal Jordan sur mon sweat, je n'ai pas hésité « OUI !! » lui répondis je avec excitation.

Sans vraiment le savoir, j'étais pris, et donc mon père, ma mère et moi avons dû déménager pour Londres.

Mes parents étaient des personnes ordinaires, mon père était un professeur de lycée et ma mère était femme au foyer.

Mon père était un homme strict et quand il a su que je voulais devenir basketteur il m'a dit « j'espère que tu as très bien réfléchi avant de prendre cette décision parce qu'une fois que tu y mettra les pieds il n'y aura plus de retour en arrière ».

Ma mère, elle s'occupait soigneusement de moi, j'étais son fils unique après tout , mon grand frère était mort avant ma naissance à l'âge de 3 ans suite à une maladie, mon père avait l'air de beaucoup l'aimer, il avait l'air abattu à chaque mention de son nom et il allait voir sa tombe à tout ses anniversaires, de mort comme de naissance.

Bien que je ne l'ai jamais connu, j'avais de la peine quand je voyais ses photos, j'aurais bien aimé avoir un grand frère.

Ma famille n'était pas pauvre mais elle n'était pas riche non plus , on avait juste assez pour payer nos loyers, mes études et pour manger à notre faim.

Pendant mes années de collège grâce au coach, j'ai été pris dans un camp de basket où j'ai passé des années à m'entraîner comme un fou, en voyant que peu ma famille et maintenant , après 7 ans , en 1996 j'ai enfin été pris dans l'équipe des Bulls de Chicago à 19 ans où je suis surnommée Bulldozer.

J'ai fait mon premier match aux côtés et contre mes vedettes de basket préférées !

Je suis passé aux infos et j'entendais ma mère se venter au téléphone auprès de ses copines de Tollerton et de toutes personnes s'approchant à peine de notre voisinage, j'étais content qu'elle soit autant fière de moi.
Quant à mon père , il regardait tout mes matchs et me prenait dans ses bras à chaque fin de match.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes quoi ! Du moins, jusqu'à ce jour...

DreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant