Épilogue

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(Les traductions russes serons traduite en commentaire, cliquer seulement sur le + à droite!)

4 ans plus tard. Prison IK-3, Russie

Quatre ans que je vis un enfer. Deux putain ans et bordel, j'ai déjà l'impression d'être mort ici, ils m'ont mis en Russie ces chiens en pensant que ça allait me «guérir». D'après mon psy, je suis bipolaire, un serial killer et je souffre d'un trouble de colère abusif. 

Mon cul ouais. 

Je perd mon temps ici et c'est aussi sécurisé que la maison blanche, j'ai essayer plusieurs fois de m'échapper, mais ça été un échec flagrant. Entre les tortures en guise de punitions et les insultes, j'ai arrêter de chercher une sortie. Si ça continue, ils vont juste me tuer et me jeter aux animaux. 

Tout les détenues doivent faire des corvées, que ça soit travailler dans les mines jusqu'à avoir de la poussière plein les poumons ou de licher les bottes des gardes à genoux. Ici c'est de la survie, si tu n'est pas à la hauteur, tu meurt.  Je me suis habitué maintenant, je me suis fait quelques alliances et puis je gaspille mon fric au poker sur l'heure de manger avec les autres prisonniers de cette merde. 

J'étale mes cartes sur la table d'un air satisfait, mon sourire narquois sur le coin de mes lèvres. Je m'adose sur ma chaise et je vois les tronches des hommes autour de la table.

-Royal Flush?! Этот ребенок талантлив. Dit d'une voix grave avec un accent russe fort prononcé Igor, un détenue, un vieux homme qui a la fâcheuse habitude de jouer un peu trop aux jeux d'argents.

Je ricane et j'hausse les épaules en réponse tout en restant humble en ramassant les jetons de couleurs empilés pour les mettre avec les miens. Je me lève et je fais un signe de tête vers un des prisonniers de me ramasser mes jetons. Son corps tremblant, il ne perd pas de temps et fait ce que je lui dis.

Il est à deux doigts de ce pisser dessus.

Une alarme retentis dans la grande cafétéria, signe que tout les prisonniers devaient retournés dans leur cellules. 

-Все расходятся по камерам, банды мертвецов! Crache un des gardes qui surveillait les environs avec froideur et violence.

Tout le monde se lève et je me fond dans le file de personnes en avançant dans les couloirs crasseux. J'entend murmurer dans sa barbe un gars du nom de Carlos, d'ailleurs il a à peu près mon âge et il est autant casse gueule que moi.

-Ferme ta gueule espèce de connard...

Je me retiens de ne pas lâcher un rire discret et j'avance jusqu'à voir le numéro de ma cellule. J'entre à l'intérieur et la grande porte en fer se referme presque ensuite. Je me laisse tomber sur mon lit en mettant mon bras derrière ma tête.

Je vais surement devoir travailler dans les mines ce soir et bordel que j'ai envie de me tirer une balle en ce moment même. 

Depuis quatre ans, il n'y a pas un jour où je ne pense pas à elle. La fille qui hante mes nuits chaque jours. Depuis deux ans, je n'ai jamais reçus de lettre de sa part et ça me rend fou de ne pas savoir si elle va bien ou non. Maintenant elle doit avoir 19 ou 20 ans à peine je crois, je ne sais pas, je perd la notion du temps. 

Je veux dire maintenant je suis beaucoup plus calme et je maîtrise beaucoup plus mes émotions qu'avant. 

Soudainement la télé de ma cellule s'ouvre ce qui m'extirpa de mes pensés et mes sourcils se froncent. Je détourne mon regard du mur pour le rivé vers l'écran et j'ai senti mon cœur rater un battement.

Tu m'admireras comme je t'admire mon ange...(JEFF THE KILLER X T/P TN)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant