introduction

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Chaque jour, enfilant ma blouse blanche, je me préparais à affronter une routine qui me semblait de plus en plus monotone. Les murs blancs de l'hôpital, les couloirs sans fin, et les mêmes visages fatigués des patients formaient mon quotidien. Infirmière depuis 5 ans, j'étais dévouée à mon travail, mais je ne pouvais ignorer cette sensation croissante d'être piégée dans une vie sans surprises, sans passion.

C'est alors qu'Antoine est arrivé. Hospitalisé pour une blessure grave, cet homme dans la quarantaine dégageait une aura que je ne pouvais ignorer. Il était charismatique, mystérieux, et quelque chose en lui captait instantanément mon attention. Dès notre première rencontre, il me fixait avec des yeux perçants, presque hypnotiques, et je sentais un frisson parcourir ma colonne vertébrale.

Chaque matin, je franchissais le seuil de sa chambre avec une étrange anticipation. Antoine, allongé sur son lit, affichait un sourire en coin qui semblait en savoir bien plus que ce qu'il laissait paraître. Ses blessures n'ôtaient rien à son allure imposante. Au contraire, elles semblaient renforcer son charme, ajoutant une touche de vulnérabilité qui contrastait étrangement avec sa présence puissante.

Sa voix, profonde et suave, me surprenait chaque fois qu'il prononçait mon nom. "Claire", disait-il, et ce simple mot, sorti de ses lèvres, sonnait comme une promesse non formulée. Lorsque je changeais ses pansements, je sentais son regard suivre chaque mouvement de mes mains, et ma peau semblait brûler sous son attention.

Il y avait quelque chose de magnétique en Antoine, une force qui m'attirait malgré moi. Ses compliments étaient subtils, ses plaisanteries teintées de sous-entendus, et chaque interaction laissait un goût de désir inassouvi. La ligne entre le professionnel et le personnel devenait de plus en plus floue, et je me retrouvais à attendre avec impatience les moments passés à ses côtés, ces instants volés dans une journée autrement terne.

Je savais que je me dirigeais vers un terrain dangereux, mais il m'était impossible de résister. Antoine était bien plus qu'un patient; il était une évasion, une possibilité de sentir à nouveau mon cœur battre plus fort, de sortir de cette prison invisible faite de routine et de devoirs.

Et ainsi, chaque jour, je m'aventurais un peu plus loin, explorant les limites de ma propre moralité, captivée par cet homme énigmatique qui semblait lire en moi comme dans un livre ouvert.

blouse blanche et désirs interditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant