Amour politique impossible

III.Souvenirs

Jordan entendit son réveil sonner.Il n'avait quasiment pas dormi de la nuit.Il se leva et se prépara.Il avait une journée chargée aujourd'hui.Il avait un débat avec Gabriel dans moins d'une heure.Jordan appela son chauffeur qui arriva dix minutes plus tard.Il arriva au lieu du débat et descendit rapidement après avoir remercié son chauffeur.Il croisa le premier ministre.Ils se serraient la main et partirent chacun dans leur loge sans un seul regard pour l'autre.Dans sa loge Jordan se recoiffa et relu les feuilles qu'il avait préparer pour le débat.Il se fit appeler et sortit de sa loge.Quand il arriva sur le plateau il vit Gabriel qui étais entrain de parler à la journaliste.Il se retourna et regarda Jordan dans les yeux avant de s'avançait vers lui pour lui serrer une nouvelle fois la main.Il reparti ensuite à sa place sans dire un mot.Jordan finit par lui aussi aller s'assoir.Le débat commença et Gabriel ne le regarda pas une seule fois.Jordan devait l'avouer Gabriel défendais bien ses idées.Le débat se termina,Jordan l'avait trouvé trop court.Il se leva et alla serrer une nouvelle fois encore la main du premier ministre avant de rejoindre sa loge.Il entra et referma la porte derrière lui un sentiment de solitude l'envahit.Il s'asseya par terre et une scène qu'il aurait préféré oublier refait surface.

Jordan 27 ans

-JORDAN!

Jordan releva la tête et croisa le regard de Marine.

-Tu te fous de ma gueule.Tu crois que tu peux me lâcher à la dernière minute?!

-Je suis désolé Marine mais je ne me sens vraiment pas bien...

Marine souffla.

-Jordan c'est la dernière fois que tu me lâches à la dernière minute c'est compris?

Jordan ne répondit pas.Marine agacé sortit de la pièce laissant Jordan seul.

Jordan commença à avoir du mal à respirer.Les larmes coulaient abondamment sur ses joues.Il se leva et sortit de sa loge pour rejoindre son chauffeur.Il bouscula Gabriel:

-Monsieur Bardella vous allez bien?

-J...Je...Je vais bien merci.

Jordan remarqua que Gabriel trembler.

-Vous tremblez.. monsieur Attal.

-Je ne vois pas de quoi vous parlez monsieur Bardella.

Jordan compris que Gabriel était mal à l'aise.

-Vous devriez y aller monsieur Bardella votre chauffeur vous attend.

Jordan hocha la tête et partit sans se retourner.Gabriel partit dans sa loge et une fois la porte refermée il s'assit par terre.Les larmes lui brouillaient la vue.

-Monsieur le président vous avez demandé à me voir?

-Oui c'est exact.

-Puis-je savoir pourquoi ?

-Écouter Gabriel je trouve que vous passez trop de temps avec monsieur Bardella.

-Mais monsieur le Président je parle à monsieur Bardella pendant les débats c'est tout.

-GABRIEL!Cessez de me contredire!

Gabriel voulut protester mais le président prit sa mâchoire entre ses mains.

-Gabriel je veux que tu prennes tes distances avec lui sinon tu en subiras les conséquences.

Gabriel avait les larmes qui commençait à monter.Le président le remarqua.