Te prends-il parfois d'avoir une sensation immonde
Celle où tu as l'impression de n'appartenir à ce monde
Cette phobie du rejet extérieur et qui te fait douter
Te plongeant dans une spirale de solitude inexpliquée
Qui te fait tourner la tête et essore ton coeur glacé
Par toujours cette crainte d'être tout seul, isolé
Tel un serpent tu fais des vagues, divagues et reviens
Dents aiguisées pour aimer mais que nul ne retient
Condamné à errer en espérance d'être étreint
Autre que par le destin, pour une fois ce serait bien
Un clown affichant un visage plein de faux-semblant
Désir d'être accepté mais ne fait rire que lui en attendant
Accablé par son côté farceur la plaisanterie a assez durée
Il veut prendre son envol, avec son ballon s'en aller
Vers une fantasie de joie, de paix et d'acceptation
Un univers de paix, où il pourrait embrasser la passion
Enlevant son masque terni, montre un vrai rire de joie
Douleur incipide se dissipe, arrive à regagner la foi
Soudain tu te réveilles dans ton lit, et tu repenses à ta vie
Te souviens que malgré la souffrance tu as toujours tes amis
A essuyé des pertes dans la vie, ne veut plus de cette habitude
Oui, peur de ce monstre... De cette chimère de solitude
Varek