NICA : Des ombres à la lumière

3.

Un mois plus tard

Un mois s’était écoulé depuis cette rencontre avec cet homme. Le souvenir de ses yeux sombres, perçants, et de sa présence étrange restait gravé en moi.

Mis avec le temps j'essayer d'oublier de passer a autre chos de tourner la page ou même de changer de livre mais je n'arrivais pas ces demons en moi ces cauchemars la nuit rien pour m'aider au contraire...

Chaque nuit, je retournais au Skyline, le club où je travaillais pour arrondir les fins de mois gérer ma vie. C'est Situé dans un lieu décalé de la ville, il attirait les clients les plus dangereux, ceux qui n’avaient rien à voir avec les hommes ordinaires.

Le Skyline n’était pas un simple club: c’était une véritable arène où se mélangeaient businessmen louches, hommes de main et trafiquants qui parlaient peu, mais observaient tout et plus encore..

Les filles qui travaillaient au Skyline, c’était un monde à part. Elles étaient plus que des simples serveuses ou hôtesses ; elles étaient des prédatrices, chacune assoiffée d’attention et prête à tout pour se faire remarquer.

Dans ce club, l’ambiance était marquée par leur présence envoûtante, toujours à se tirer dans les pattes, à la fois rivales et alliées dans leur quête pour capter l’attention des clients. Chaque soirée était une compétition, un concours silencieux où elles jouaient des coudes pour attirer les regards des hommes les plus beaux et riches de la salle.

Leur routine avant chaque soirée ressemblait à un véritable rituel. Dans les vestiaires, elles passaient des heures devant les miroirs, à se maquiller de manière presque outrancière : des yeux fardés de noir intense, des lèvres rouge vif et des joues sculptées pour accentuer chaque trait. Tout était pensé pour hypnotiser et captiver.

C’était leur arme principale, et chaque soir elles en discutaient sans fin, comparant les dernières tenues achetées et vantant les mérites de telle ou telle marque. Parfois, elles partageaient leurs astuces pour trouver des talons toujours plus hauts, des robes qui soulignaient la silhouette à la perfection, des accessoires qui captaient la lumière sous les spots du Skyline.
Elles étaient affamées, et pas seulement pour de l’argent. C’était une quête d’approbation, de pouvoir, de domination même, sur ces hommes. L’atmosphère devenait électrique dès qu’elles repéraient un client potentiel – il suffisait que l’un d’eux entre dans le club avec une certaine assurance pour qu’elles se transforment en véritables chasseresses.

Elles gloussaient, chuchotaient des compliments entre elles, jouaient des cils et des sourires jusqu’à capter enfin l’attention. Et quand elles y parvenaient, c’était une victoire de plus dans leur collection de conquêtes éphémères.

Mais moi, je les regardais de loin, avec un mélange de méfiance et de lassitude. Elles incarnaient tout ce que je n’aimais pas dans ce monde : cette obsession pour les apparences, cette constante rivalité pour attirer les regards, et surtout cette soif de briller dans ce décor factice, où les hommes ne voyaient en elles que des distractions temporaires.

Malgré tout, je savais que je devais naviguer avec prudence dans cet univers. Elles étaient bien intégrées, unies dans leur quête d’attention, et je savais qu’elles pouvaient se montrer hostiles envers quiconque ne jouait pas leur jeu.

Mais je n’étais pas comme elles. Porter cette robe noire, moulante et étincelante sous les lumières tamisées du club, me mettait mal à l’aise. Mes cheveux détachés tombaient en vagues sur mes épaules, mes lèvres colorées de rouge, et mes talons me faisaient mal. C’était le prix à payer pour travailler ici. Mais contrairement aux autres, je n’étais pas là pour attirer les regards, je cherchais juste à me fondre dans le décor, à accomplir mon service sans attirer l’attention de ces hommes dangereux.