Chapitre 3

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La réunion continuait lorsque Stiles commença à se tortiller dans son sommeil, murmurant d'une voix agitée.

Dans son rêve, il se voyait courir à travers la forêt, jouant avec les jeunes renards-garous pendant que les adultes tenaient une réunion dans la tanière. Soudain, il entendit des pas et sentit l'odeur des chasseurs tout près.

"Rentrez tous à la tanière, tout de suite !" ordonna-t-il.

Sans hésiter, les jeunes renards obéirent et se mirent à courir de toutes leurs forces. Stiles les suivait de près pour les protéger, mais bientôt il entendit le son d'une corde d'arc se tendre. Il sauta devant l'un des petits, recevant une flèche dans l'épaule droite. Les petits s'arrêtèrent pour l'aider, mais il les fixa du regard, ses yeux brillants.

" Allez ! Courez !" grogna-t-il.

Les petits s'enfuirent encore plus vite, comme il lavait demandé, tandis qu'il arrachait la flèche de son épaule. Il se mit à courir dans la direction opposée, espérant détourner les chasseurs. Cependant, alors qu'il courait, il posa Sa patte sur un piège à ours, qui se referma violemment sur Sa patte gauche.

"Aaaaaaahhhh !" hurla-t-il.

Il essaya d'enlever le piège, mais n'y parvint pas. Rapidement, il fut entouré par les chasseurs. L'un d'eux le poussa violemment au sol, posant un lourd pied sur sa tête.

" Où sont les autres ? " demanda l'homme, pressant encore plus fort.

" Jamais je ne vous le dirai ! " gronda Stiles

Le chasseur sortit un poignard et le planta dans son épaule déjà blessée, provoquant un autre cri de douleur.

"Ahhhhhhhhh!"

Des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu'il sentait le foxglove se répandre dans son sang. Le chasseur s'apprêtait à porter le coup fatal lorsqu'un grand renard au pelage doré se jeta sur lui, l'écartant de Stiles Peu après, d'autres renards arriv et attaquèrent les chasseurs, mais ils étaient trop nombreux. Stiles assista, impuissant, à la bataille qui se déroulait devant lui. Les chasseurs revinrent ensuite, forçant sa mère et les jeunes renards à s'agenouiller.

" Maman, je suis tellement désolé ! " murmura-t-il.

" C'est bon, mon chéri. Souviens-toi, je t'aimerai toujours. Si tu t'en sors, va à Beacon Hill. Ton père, John Stilinski, pourra t'aider. Fais-moi confiance. Je t'aime, " dit-elle, juste assez fort pour que Stiles l'entende.

Un fusil fut pointé vers sa mère, qui lui adressa un dernier sourire. Stiles vit, horrifié, sa mère et les petits être tués sous ses yeux.

"NONNNN !" hurla-t-il dans son sommeil.

Stiles se réveilla en sursaut, couvert de sueur, des larmes coulant sur son visage. Il commença à hyperventiler en s'asseyant. Il laissa ses jambes pendre au bord du canapé, fixant ses mains tremblantes pour calmer sa respiration. Alors qu'il se calmait, il entendit des pas s'approcher et se figea en voyant une paire de pieds devant lui. Il sentit de grandes mains se poser sur ses épaules et leva lentement les yeux. Il croisa un regard vert forêt et réalisa que c'était Derek.

"Ça va ? Je t'ai entendu crier," demanda Derek avec un ton inquiet dans la voix.

"J-je vais bien. C-ce n'était qu'un cauchemar."

"Tu veux en parler ?" demanda Derek.

"Pas vraiment."

Derek comprit, mais il utilisa son pouce pour essuyer les dernières larmes de Stiles. Stiles détourna le regard, le visage rougissant d'une teinte rose vif. Derek le remarqua et esquissa un sourire.

"Les autres sont partis ?" demanda Stiles.

"Oui, mais j'ai quelque chose à te dire."

"Quoi donc ?" demanda Stiles.

"Eh bien, comme aujourd'hui est samedi, Scott et moi avons réussi à convaincre John de prendre sa journée de congé. Il va venir ici pour que tu puisses lui parler."

"T-tu n'étais pas obligé de faire ça. En plus, il se porterait sûrement mieux sans moi dans les parages. Je ne veux pas causer plus de problèmes que je n'en ai déjà causés," répondit Stiles.

"John vient, et tu vas lui parler. Fin de la discussion ! Maintenant, va te préparer avant qu'il arrive. Tes vêtements sont dans ma chambre, celle où tu t'es réveillé la première fois."

"D'accord, merci !" dit Stiles.

Sans un mot de plus, Stiles se leva et monta à l'étage. Environ vingt minutes plus tard, il redescendit vêtu d'un T-shirt blanc, d'un sweat à capuche rouge, d'un pantalon noir et de tennis vertes. Il se figea en voyant un homme d'apparence plus âgée assis sur le canapé, aux côtés de Derek et Scott. L'homme fixa Stiles tandis que Derek et Scott se levaient. Scott s'approcha de Stiles et le conduisit vers le canapé. Ensuite, Derek emmena Scott hors du salon, laissant Stiles et l'homme plus âgé seuls.

"Alors... Vous êtes John Stilinski," dit Stiles.

"Oui. Qui es-tu, et pourquoi mon fils et son ami m'ont-ils amené ici ?"

"Euh... j'ai demandé à leur parler parce que j'avais besoin de vous voir. Vous avez connu une certaine Claudia Stilinski, n'est-ce pas ?" demanda Stiles.

"Oui, elle était ma première femme, avant qu'elle ne me quitte."

"ELLE NE VOUS A PAS QUITTÉ. ELLE EST PARTIE POUR VOUS PROTÉGER !" cria Stiles avec colère.

"Comment pourrais-tu savoir ça ?"

"Claudia Stilinski est ma mère. Ses derniers mots pour moi ont été de vous trouver, parce que vous êtes mon père," déclara Stiles.

John regarda Stiles avec une expression de confusion.

"Ça ne peut pas être vrai. Claudia et moi n'avons jamais eu de fils."

"Vous ne saviez pas pour moi parce que je n'étais pas encore né. Maman m'a dit qu'elle vous avait quitté pour que les chasseurs ne vous fassent pas de mal ou ne vous utilisent pas contre elle ou sa famille," expliqua Stiles.

"Je savais que Claudia était une renarde-garou, mais je n'ai jamais su qu'elle était traquée. Si ce que tu dis est vrai, alors Claudia est morte, et elle t'a demandé de me retrouver. Mais pourquoi moi ?"

"Parce que vous êtes la seule famille qu'il me reste. Maman pensait que vous seriez capable de m'accueillir, plutôt que de me laisser seul, mais je ne pense pas que ce soit possible. Les chasseurs m'ont suivi ici, et je ne veux pas causer de problèmes à vous ou à votre nouvelle famille. J'ai déjà causé assez de soucis à tout le monde autour de moi. Je vais juste partir !" dit Stiles en se levant.

Stiles commença à s'éloigner, mais John se leva aussi et l'entoura de ses bras.

"Non ! Tu vas rester ici avec moi et ta famille," s'exclama John.

Stiles fut stupéfait, mais il finit par entourer son père de ses bras, un sourire se dessinant sur son visage. Le câlin se termina peu après, lorsque Derek et Scott revinrent dans la pièce. John se tourna vers eux et leur sourit.

"Merci, Derek !"

"À tout moment, Shérif !"

"Allons-y, les garçons ! Votre mère a probablement déjà préparé le dîner, et vous avez école demain. Toi aussi, Stiles. Nous ferons ton inscription demain."

Sans un mot de plus, John et ses deux fils quittèrent le loft de Derek et rentrèrent à la maison.

Sourwolf's mateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant