Sourwolf's mate

Prologue

Un jeune renard-garou du nom de Stiles Stilinski est allongé dans une cellule métalique froide, sur un sol en béton taché de sang. ll git là, souffrant, tandis que l'odeur de foxglove imprègne l'air à travers les barreaux de la cellule. Il ignore depuis combien de temps il est enfermé, mais il sait que cela fait plus d'un mois.

Il entend plusieurs pas approcher de la salle où il est enfermé et ferme les yeux, sachant qu'il va être torturé pour la cinquième fois de la journée, La porte s'ouvre et trois chasseurs entrent, armés d'un fouet, d'un chalumeau, et d'une seringue remplie de foxglove pour empêcher Stiles de guérir. Le premier chasseur lui injecte le foxglove dans le sang, et ses yeux s'ouvrent d'un coup sous leffet d'une douleur insupportable. Il veut crier, mais sa gorge est trop sèche et irritée, après tous les cris qu'il a déjà poussés plus tôt dans la journée. Des larmes coulent sur son visage alors qu'il entend les rires des chasseurs. Il sait qu'il mourra ce soir s'il ne trouve pas un moyen de s'échapper. Le chasseur suivant commence à le fouetter, rouvrant davantage ses plaies béantes.

"Tout va bien ! Je ne vais pas te faire de mal. Je peux t'aider, mais seulement si tu me laisses faire", dit l'homme.

Stiles gémit de douleur en sentant du sang frais couler à travers ses vêtements déchirés. Sa vue commence à s'obscurcir tandis que des souvenirs de sa mère lui reviennent. Il grogne en se rappelant les mots de sa mère, lui disant d'aller à Beacon Hill pour retrouver son père. Puisant en lui une force inattendue, il surmonte la douleur et attrape le fouet à mains nues. Les chasseurs sont stupéfaits en le voyant se relever, ses yeux brillant d'une couleur orange éclatante. Ses crocs et ses griffes poussent tandis qu'il grogne en direction des chasseurs. L'un d'eux sort un pistolet, mais Stiles le projette rapidement contre le mur. Il tire le fouet vers lui, donne un coup de tête au chasseur et le met KO. Enfin, il attrape le dernier chasseur par la gorge et le jette contre le mur, le mettant hors de combat.

Stiles saisit les barreaux de la cellule et les arrache du mur malgré la brûlure du foxglove sur ses mains. Il sort de la cellule en boitant. Tandis qu'il s'éloigne, il se force à se transformer en renard. Ses vêtements déjà en lambeaux se déchirent davantage alors qu'il prend sa forme de renard. Il se faufile discrètement parmi les autres chasseurs dans le bâtiment et parvient à s'échapper. Une fois dehors, le soleil illumine sa fourrure dorée tachée de sang. Il se précipite vers la forêt sans s'arrêter. En courant, le foxglove commence enfin à affecter son corps, mais il ne ralentit pas.

Stiles court pendant trois jours d'affilée sans se reposer. Il aperçoit finalement un grand panneau indiquant Beacon Hill. Heureux d'être enfin arrivé, il est pourtant épuisé. Il continue encore quelques kilomètres, mais en avançant, il se prend dans un piège à ours qui se referme sur sa patte avant droite. ll pousse un cri aigu de douleur alors que son os se brise. Des larmes coulent sur son museau ensanglanté, et il regarde sa patte blessée. Ignorant la douleur, il essaie de se libérer, mais sans succès. Il se fige en entendant des pas s'approcher. Bientôt, il aperçoit un homme grand et sombre, aux cheveux noirs courts et aux yeux vert forêt qui s'approche de lui. Stiles grogne, ses yeux brillant, et l'homme s'arrête dans son élan. L'homme s'accroupit pour être à sa hauteur, et ses yeux brillent d'un rouge sang.

Stiles se calme tandis que l'homme se relève et s'approche de lui de nouveau. En quelques instants, l'homme arrache le piège à ours et libère la patte de Stiles, mais celle-ci ne guérit pas. Il le remarque et tend la main vers le renard, mais Stiles recule. L'homme s'éloigné alors et enlève doucement sa veste en cuir noir. Il la posa au sol tandis que Stiles s'approchait lentement de la veste. Il la renifla avant de s'y allonger. L'homme enveloppa doucement le renard dans sa veste et souleva Stiles dans les airs. Il traversa la forêt tandis que Stiles se roulait en boule. Il observait l'homme qui le portait, mais finit par sombrer dans l'inconscien.