Voici une version corrigée de votre texte avec une attention particulière aux fautes d'orthographe et de syntaxe tout en gardant le ton et l'intention de l'original :
Je crois en Dieu, ce qui fait de moi un chrétien, mais je ne crois pas en Lui parce que j'avais besoin d'un miracle ou que j'étais dans une période compliquée. Non, rien de tout cela. Si je crois en Dieu, c'est parce que maman et papa ont dit qu'Il existe. Si je crois en Dieu, c'est parce que j'ai été éduqué ainsi. J'aurais pu être musulman ou juif si on m'avait dit d'être ainsi, et pourtant, je crois que le Dieu auquel je crois existe, bien que j'aurais dit la même chose si j'avais été d'une autre religion.
Je n'ai jamais vu le monde d'un mauvais œil, et j'ai toujours été le premier à dire que la vie vaut la peine d'être vécue. Dans ce monde façonné par Dieu, le malheur n'était pas une chose qui devait arriver.
Pourtant, je suis attristé par ce monde. Ces gens dépressifs qui n'ont personne à qui se confier, car on ne les comprend pas. Que ce soit à cause de la perte d'un proche, de la perte de confiance, d'une maladie qui s'accroche à eux ou même, pire, de la perte d'une lueur de joie, la perte d'un rêve.
Je suis attristé par ces malades qui s'accrochent au cou de leur mère et qui subsistent grâce à leur force mentale. Leur envie que tout s'arrête, que ce soit en bien ou en mal, leur envie de pouvoir souffler et dormir ne serait-ce qu'une seule heure, mais rien n'est possible. Certains survivent, mais les plus malchanceux meurent et rejoignent le paradis en quête de paix.
Je suis attristé par cette inégalité qui règne. La pauvreté touche tant de monde, cette faim qui persiste dans le creux de leur estomac, cette saleté qui ronge leurs ongles, cette menace que représentent les prédateurs, ces prédateurs qui sont eux-mêmes des humains. Et pourtant, tout cela ne leur fait pas perdre la seule chose que je ne peux exprimer en écrivant tout ça : ils ne perdent ni leur sourire, ni leur joie, ni leurs danses, ni leurs amitiés, ni leurs familles, ni leurs amours, ni leur envie de vivre.
Comment peut-on vivre en parfaite harmonie si l'inégalité est inscrite dès la naissance ? Comment peut-on oser se plaindre alors que les plus démunis ne le font pas ? Comment peut-on se vanter d'avoir mieux que les autres ?
Certains demandent du maquillage, une voiture, des consoles ou même le dernier iPhone à la mode, alors que d'autres ne veulent que le trognon d'une pomme que tu négliges. Tu peux en manger autant que tu veux, alors que certains seraient ravis d'avoir seulement la branche qui tenait ce fruit à l'arbre.
Les travaux forcés, ces pères de famille qui se démènent et traversent les océans pour trouver un travail et accueillir leur famille... Cela est plus courageux que vos défis à la "je mange la chips la plus piquante". Mais il ne faut pas être pauvre pour être courageux : de nombreux hommes riches l'ont aussi prouvé. Gravir l'Everest, aller dans l'espace, faire le tour du monde en 80 jours, défendre son pays contre les envahisseurs... quels groupes d'hommes et de femmes courageux.
Ne parlons pas de la guerre, cela risquerait de me faire pleurer. Passer d'un confort de vie à la terre la plus désolée... La perte de proches nous ronge plus que notre propre perte. Se faire briser le cerveau à chaque entraînement pour devenir une bête insensible à la douleur. Cela doit être encore pire quand le "confort" perdu n'était déjà que poussière et marches vers le seul puits du pays.
L'Homme se plaint, et moi, je me plains de ces gens. Si l'on remonte seulement un siècle, tant de Français et Françaises se sont battus pour garder leur tendre pays. Aujourd'hui, nous nous plaignons pour deux ans de travail supplémentaire. L'Homme critique dans l'ignorance. L'Homme se plaint de ne pas aider l'Ukraine mais ne souhaiterait pas envoyer son fils au front. L'Homme se plaint du prix d'un téléphone fabriqué avec des matériaux récupérés par les doigts frêles d'un pauvre Africain.
Mais pire que la plainte, l'Homme se moque. Il suffit d'une couleur pour être discriminé, d'une incapacité à marcher pour être jugé, d'un problème au cerveau pour se faire piétiner.
"Elle n'est pas belle... elle a des petits seins, des petites fesses... elle n'a pas de téléphone... elle pue sa mère..." Tant de phrases que vous avez déjà entendues, mesdames.
C'est cela qui m'attriste le plus : l'Homme peut se moquer, mais c'est plus fort chez la femme. Tandis que certaines se moquent des t-shirts d'une telle, d'autres se battent pour trouver l'égalité.
L'égalité homme-femme est plus proche qu'avant mais toujours si loin de nous. Même en tant qu'homme, je prie pour que vous soyez à mon niveau.
L'esclavage, bien qu'atténué, persiste encore. Je suis dégoûté rien qu'en écrivant sur ce clavier tout en sachant qu'il a été fabriqué avec des matériaux trouvés par des pauvres mineurs maltraités, exposés à des toxines. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'utiliser ce téléphone.
L'addiction est une des choses les plus horribles de ce monde. Drogue, alcool, réseaux sociaux et tant d'autres, ce sont les plus répugnantes et pourtant les plus accrocheuses.
Finalement, alors que je pensais que ce monde allait s'écrouler, j'ai vu que ce monde avait encore de bonnes personnes, des nouveaux comme des anciens. Ce monde est encore habité par de grands cœurs... j'avais moi-même oublié que ma gentillesse était une de mes qualités, j'avais oublié que je faisais le bien, pensant que j'allais finir par devenir cet égoïste et malheureux diable sur terre.
Ces preuves de gentillesse sont apparues quand je pensais que tout était fini, comme si elles étaient apparues par magie. Un miracle ? Peut-être. Était-ce Dieu qui m'avait montré tout ça ? Je ne sais pas, en tout cas, je crois en Lui du mieux que je peux. J'espère un jour pouvoir m'endormir dans Ses bras.
S'il y a bien une chose qui me fait rêver dans un monde empli de bonté, c'est bien la musique.
Aujourd'hui, je tiens à dire que le bonheur — en tout cas, mon bonheur — ne peut résulter que de trois choses :
Le courage,
La croyance,
La parole.Le courage permet de gravir n'importe quelle épreuve et de se remettre sur pied.
La croyance permet de ne jamais baisser les bras et de savoir que, derrière chaque chose, quelqu'un m'attend pour m'embrasser et me bercer paisiblement.
La parole, qui est le mieux ressentie par la musique, permet d'exprimer n'importe quoi, que ce soit en chantant, en dansant ou même simplement avec des instruments. Rien n'est plus fort ; cela te redonne courage et croyance. C'est bien pour cela que des musiciens allaient sur les champs de bataille.
Mais tout cela ravive une chose, la flamme de l'espoir. L'espoir provoque le courage. L'espoir provoque la croyance. L'espoir provoque la parole.
L'espoir, c'est tout. L'espoir, c'est moi. L'espoir, c'est tout le monde. Car, en ce monde, tout le monde a un but.
Chers ami(e)s, ne vous égarez pas ; continuez le chemin que vous avez entrepris, car il vous apportera un jour la paix éternelle dont vous rêvez, ou que vous rêverez un jour.
Il y a encore tant de malheur en ce monde, mais je me dis qu'un jour, il n'y aura plus que ces gens, ces gens au grand cœur.
S'il vous plaît, peu importe votre religion ou même si vous êtes athées, posez ce téléphone, cette tablette, cette souris, joignez vos mains, fermez les yeux et dites, à voix haute, basse ou même dans votre tête, tout ce que vous ressentez. Dites ce que vous voulez, peu importe, mais faites-le.
Je crois en Dieu, maintenant.
Voilà ma Vision, mon Monde.