Un simple postier

Chapitre 7

Je n'ais pas réussis à trouver qui a fait le fan art (je l'ai trouvé sur pint mais c'est un compte rediff)

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Pdv Katsuki :

Ça fait maintenant une semaine que j'ai emménagé au MM.  Et je vais enfin faire mon premier shooting photo. Mais je n'ai pas chômé pour autant ! Picsou m'a fait vivre un véritable enfer avec tout les tests que j'ai dû passer... J'ai repris la muscu, j'avais perdu depuis la fin du lycée parce que j'avais pas les moyens de me payer un abonnement en salle, et franchement c'est chiant ! Je dois tout reprendre à zéro et c'est pas le genre de trucs que j'aime faire... J'en ai peut-être pas l'air mais j'aime avoir mes petites habitudes ! 

- Katsuki ? Tu viens, on doit y être dans 10 minutes ! me dit ma manageuse.

- Ok, j'arrive Kyoka ! lui répondis-je.

On monte dans une voiture bien plus discrète qu'une limousine mais qui respire la richesse quand même et on se dirige vers l'agence qui nous loue pour la journée.

- Bon, récapitulons, tu vas porter la gamme 5, Todoroki et Aizawa seront là avec leur mannequins choisis. Tu pourras te débrouiller tout seul pendant 5 heures ? Je te dépose mais je dois aussi représenter le bloc 20/4 avec Eijiro et Denki. Donc je serais là que à la fin du shooting. C'est bon pour toi ? me demanda t'elle.

- Oui t'inquiète en plus je suis pas le seul mannequin donc ça va aller ! dit-je pour elle mais aussi pour moi

Ça va aller, ça va aller, ça va aller. En fait ça va pas aller du tout, je vais me foirer putain c'est sûr, je vais me faire virer et devoir reprendre un appart minable, un job minable, une vie minable en somme. Surtout que cette présence qui pèse sur mon esprit ne veux pas s'en aller depuis que j'ai recroisé Izuku. Elle me suit prête à me planter son couteau vengeur dans le dos, a me faire regretter toutes les ignomies que j'ai fait subir à cette ombre. Tout ce que je sais c'est que j'étais harceleur pas harcelé, que j'ai fait souffrir des gens. Mais même amnésique, ces ombres me suivent s'accrochent à moi, m'empêchent de respirer, me réveillent la nuit. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus faire. J'ai peur, peur de recroiser le copain d'Izuku, qui m'en veux lui aussi, mais pour quoi ? J'ai peur de revoir l'ombre, l'ombre à qui je ne peux pas mettre de visage ni de nom. J'ai peur de refaire du mal au gens que j'aime, de faire du mal à Izuku, à ma mère et mon père, à... À moi. J'ai pas envie de faire une rechute alors que je suis sobre depuis 2 mois.

Pdv Izuku :

- Mais pourquoi tu réagis comme ça Shoto ?! C'est un ami de ma mère on a juste fais connaissance ! 

- Je le sens pas ce mec ! C'est tout ! Il va abuser de toi comme il le faisait au collège ! Et le pire c'est qu'il ne s'est même pas excusé pour ça ! Mais on s'en fout parce que MOSIEUR MIDORIYA N'EST PAS CAPABLE DE VOIR QUAND QUELQU'UN EST LÀ PAR INTERÊT ! RÉFLÉCHIE, MERDE ! CE MEC EST DE LA PIRE ESPÈCE !!!! hurle t'il 

- MAIS TU TE CALME OUI ?! DÉJÀ, "CE MEC" A UN PRÉNOM ! FAUT SAVOIR ME DONNER PLUS D'ESPACE SHOTO ! MOI AUSSI J'AI LE DROIT D'AVOIR UNE VIE PRIVÉE SANS POUR AUTANT QUE TU SOIS DERRIÈRE MOI SANS ARRÊT ! OK !? criais-je à mon tour. 

- OK. Bah vas-y si tu tiens tant à te faire du mal, je te retiens pas ! dit-il avec ce ton insupportable qu'il a après une dispute. 

- De toute façon on a un shooting dans dix minutes, on y va. dis-je avec froideur.

- Bon les deux tourtereaux, Todoroki ne peux pas venir donc je vous emmène. Aller hop hop hop! dit Aizawa, mon manager.

- Ok. dis t-on en même temps.