rouges et blancs

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Dans les longs couloirs du lycée, je me perds,
Sous le poids des angoisses, rien n'est clair.
Le silence m'enlace, je suffoque en secret,
Les ombres grandissent, mon cœur paniqué.

Les murs se resserrent, le monde devient flou,
Le sol se dérobe, un rien devient tout.
Un frisson glacé traverse mon âme en peine,
Les larmes coulent, tissant leur chaîne.

Mon souffle s'échappe, irrégulier, saccadé,
Les regards se détournent, la pendule est cassée
Trop occupée à faire taire mes pensées,
J'oublie de m'apporter assez pour continuer.

Maintenant, il y a ces regards tout autour,
Inquiets, mais ignorants du poids de ce jour.
L'incessant bruit des voix, écho de mes peurs,
Résonne en moi, amplifiant mes douleurs.

Mes paupières lourdes, le monde s'évanouit,
Immobile et calme, à l'intérieur, si fort je crie.
Les battements de mon cœur luttent en vain,
J'ai peur de revenir à moi, je le crains.

Mes pensées se taisent, tout devient silence,
Comme seuls souvenirs de mon absence,
Les carreaux rouges et blancs du carrelage
Sur lesquels mon corps cherche à briser la cage.

Sous le poids des murmuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant