𝐋𝐀 𝐃𝐀𝐌𝐄 𝐍𝐎𝐈𝐑𝐄. ♛
Dans un environnement luxueux, une femme fascinante manœuvre avec une maîtrise rare, occupant le rôle de secrétaire. Sous son apparence impeccable se cache une réalité complexe, tissée de secrets et de sacrifices personne...
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Dehors, les nuages se dispersent pour laisser passer les fines gouttes de pluie salée qui s'abattent doucement mais bruyamment sur l'immense quartier Brooklyn.
Mon corps se perd dans ce dédale de gratte-ciels, où les bâtiments disparaissent dans la brume, que ce soit au loin ou en levant les yeux vers le ciel.
Mon parapluie me protège des douces averses qui tombent des cieux, mais je ne tarde pas à le plier, et à ranger cet objet dans son étui avant de franchir le seuil.
Lorsque j'arrive enfin à l'intérieur, l'humidité qui résidait sous les grosses semelles de mes bottes se transmettent sur le fin tapis d'entrée, de couleur noir et d'une belle et fine écriture brodée.
Le nom de l'agence était inscrit sur ce dernier.
Je lève les yeux, fixant l'intérieur qui se dresse devant moi.
L'enceinte du bâtiment était ornée de dalles et de marbres, de plantes et de statues, baignée par une lumière douce filtrant à travers de larges fenêtres.
Des tentures élégantes habillaient les murs, tandis que des meubles finement sculptés, disposés avec soin, ajoutaient une touche de chaleur à l'ensemble.
L'air était empreint d'un léger parfum de bois et d'encens, renforçant l'atmosphère paisible de cet espace raffiné et accueillant.
Tout cela, avec une touche d'or, de luxe et de grâce.
C'estun pur plaisir d'entrerici, chaque matin.
Je me redresse doucement, je glisse mon parapluie dans mon grand sac à bandoulière que je replace sur mon épaule.
Lentement, alors que les cliquetis de mes bottes s'acharnent sur le sol laiteux et marbré, remplis de touches dorées, je me dirige vers un petit sas, qui est une salle qui possède en tout quatre ascenseurs.
Mon doigt se presse sur l'un des boutons, j'attends patiemment tout en collant mes lèvres maquillées sur le bord de mon mug cartonné.
Le liquide chaud et amère de ce café passe dans ma gorge, je soupire d'aise, me sentant totalement réchauffée.
Une trace de mon gloss brun reste sur le rebord de ce mug, j'essuie alors prudemment le bout de mes lèvres pour m'assurer que ça ne déborde pas plus que ça.
Mes yeux se montent sur le haut des portes, là où un petit écran m'indique à quel étage l'ascenseur se situe.
